Numéro 29 :

Le sang témoin et pilote de l’histoire (suite)

Propos recueillis par le Docteur Léon Deleuse d'après les travaux du professeur Jean Bernard

 

Comme l’a fait remarquer le professeur Jean Bernard, avant de les appliquer on a comparé les méthodes d’analyse du sang à d’autres approches susceptibles de donner les mêmes résultats.
Les migrations indo-européennes ou indo-aryennes et les migrations des Vikings ont été remarquablement explorées par les linguistes.  Le professeur Georges Dumézil écrivait qu’on pouvait observer des vestiges d’une même conception du monde visible comme de l’invisible qui devaient donc se retrouver d’un bout à l’autre de l’immense territoire conquis dans les deux derniers millénaires avant notre ère (il s’agit des invasions indo-européennes) par des hommes qui donnaient le même nom au cheval, au roi, à la nuée, aux dieux.  On a eu l’occasion de suivre parfois pendant des millénaires les aventures d’une même idéologie dans huit ou dix ensembles humains qui l’ont conservée après leur complète séparation.
L’étude du sang va confirmer les constatations, les intuitions des philologues, des historiens des civilisations en montrant la permanence des caractères sanguins au long des migrations.  Le sang traverse les générations.
L’homme qui parcourt continents et océans grossit, maigrit, pâlit, brunit.  Son sang reste le même.  Cet homme s’arrête sur une terre lointaine.  Il s’établit.  Des enfants naissent dont la mère est tantôt une femme venue avec le voyageur, tantôt une femme des terres lointaines.  Dans le sang de toute la descendance vont se transmettre certains caractères du sang du père, de l’aïeul immigré.

Les Vikings suivent deux routes :
- La route septentrionale les conduit au VIIIe et au IXe siècle en Ecosse, en Irlande, en Islande, au Groenland, au Vinland qui est très probablement une région de la côte Canadienne.
- La route méridionale avec diverses variantes porte les vikings en Normandie, dans les eaux poitevines, et par-delà le détroit de Gibraltar, en Espagne et en Italie du sud et notamment en Sicile.

Les Varègues venant aussi de Scandinavie et proches parents des Vikings, traversent en tous sens l’Europe orientale, contribuent à Kiev à la naissance de la Russie, atteignent la Mer Noire, découvrent le monde byzantin, vont chercher la soie chinoise en Perse et jusqu’à Bagdad.

De patientes études ont déterminé les fréquences respectives de divers facteurs du système HLA dans les populations de toute l’Europe jusqu’en Islande, du Proche-Orient et de l’Inde.
Déjà, certaines analogies sont importantes.  Ainsi la fréquence respective des divers sous-groupes HLA est à peu près la même en Islande et en Scandinavie : les Islandais sont beaucoup plus proches des Norvégiens que des Celtes.
Par après, on établit la carte des déséquilibres.   Ainsi le déséquilibre HLA – A1 / HLA – B8 est très important dans toute l’Europe de l’Ouest et au Moyen-Orient.  Il est probable que les mélanges de populations, les fusions aboutissant à la coexistence de facteurs très différents se sont faits dans ces régions.
En revanche, en Inde, bien que les deux facteurs soient présents dans des populations différentes, il n’y a pas de déséquilibre notable.
La méthode permet de reconnaître le point de départ de la migration, l’Inde, de suivre au Moyen-Orient, en Europe, la traînée du déséquilibre, témoin des grandes migrations indo-européennes.  Le déséquilibre est faible au Pays basque et absent en Sardaigne.  La grande migration a donc épargné les deux populations.
La même méthode a été appliquée aux expéditions des Vikings.  La migration venant du nord est liée au déséquilibre HLA – A4 / HLA – B7.
Plusieurs déséquilibres peuvent exister simultanément dans certaines régions.  Ainsi, au Danemark coexistent le déséquilibre HLA – A1 / HLA – B8 qui doit correspondre à la migration indo-européenne et le déséquilibre HLA – A3 / HLA – B7 qui traduit l’expansion nordique.

Le deuxième exemple de ces confirmations est l’étude de hémoglobines anormales.
Le globule rouge qui vit 120 jours est un véritable sac qui contient trois cents millions de molécules d’hémoglobine.
Il existe différentes sortes d’hémoglobine : à l’état normal on distingue l’hémoglobine A, l’hémoglobine A2 et l’hémoglobine F, mais il existe de nombreuses hémoglobines anormales dues à des modifications des structure de la globine suite à des mutations et qui peuvent être asymptomatiques ou causer des hémolyses.
Ces hémoglobines anormales seront présentes dans le sang de certains peuples.  Ainsi, l’hémoglobine E est présente dans le sang des Cambodgiens et de l’ensemble du peuple Khmer.  C’est aux 12e et 13e siècles que l’empire Khmer est le plus étendu.  Il englobe la basse plaine et le delta du Mékong, le Laos, la Thaïlande, une partie de la Malaisie et du Vietnam actuel.  C’est dans ces régions que l’on rencontre de nombreux monuments, notamment à Angkor, mais aussi bien au-delà des limites du petit état Cambodgien actuel.
La géographie de l’hémoglobine E, la géographie des monuments de l’art Khmer sont à peu près superposables, d’où concordance entre l’archéologie et l’hématologie.

Mais il existe des problèmes non encore complètement résolus.  L’un des plus importants est celui du peuplement des Amériques.
Les faits clairement établis sont rares.  Les documents écrits ou gravés sont très peu nombreux et relativement récents pour les Mayas et le Mexique proprement dit.  Ils manquent complètement (ni livres, ni inscriptions) pour le Pérou et l’Amérique andine.  Des recherches souvent ardues ont pu montrer que les Indiens d’Amérique, les Amérindiens (les Peaux-Rouges de notre enfance) sont d’origine asiatique, venus probablement il y a quelque 50.000 ans lors des dernières glaciations.  A ce moment, du fait de l’abaissement du niveau des océans, à la place du détroit de Behring se trouvait un isthme très large, la Behringie, qui mesurait plus de 1000 Km dans son axe Nord-Sud et était un lieu de passage entre la Sibérie orientale et l’Alaska.
L’étude des facteurs sanguins montre de façon assurée que les Peaux-Rouges sont venus de l’Est.
Déjà l’étude du facteur Diego dont nous avons parlé précédemment apporte un premier argument.  Il est trouvé chez les Indiens du Venezuela, retrouvé en Chine, en Mongolie, dans de nombreuses tribus d’Amérique du nord et d’Amérique du sud, depuis le nord-ouest du continent américain jusqu’au Brésil.  Ce facteur Diego est fréquent dans les populations d’Asie orientale (Chinois, Japonais, Coréens, Sibériens).

En deuxième lieu, le facteur Rhésus.
En Europe occidentale, le facteur Rhésus est présent chez 85 % de la population sauf chez les Basques où il est de 60 % de Rh-.  Chez les Mongols, il est de 99 %.  Les Amérindiens sont presque tous Rhésus positif (99 à 100 %).
Pour le système ABO on trouve des personnes appartenant au groupe A, au groupe B, au groupe AB, au groupe O dans toutes les populations d’Europe, d’Asie, d’Afrique.  La situation est toute différente pour les Amérindiens qui appartiennent tous au groupe O.  Quant aux groupes HLA ils sont peu diversifiés.

Les linguistes ont étayé ces hypothèses.  Le professeur Dumezil a publié un travail ayant trait à la façon dont on écrit et dit, la manière dont on désigne les premiers nombres un, deux, trois, quatre, cinq dans la langue mongole et dans celle des indiens d’Amérique.  Cela montre encore la similitude des constatations faites entre deux disciplines si différentes que l’hématologie et la linguistique.
Quelles sont les explications qui pourraient être fournies pour prouver la présence exclusive du groupe O ?
Jean Bernard avance deux hypothèses.

  • Une pression infectieuse qui impliquerait une inégale sensibilité à telle ou telle infection des personnes appartenant au groupe O, au groupe A, au groupe B.
  • La deuxième pression est immunitaire et liée aux conflits qui se font pendant la grossesse entre mère et enfant quand le père et la mère appartiennent à des groupes différents. Le groupe O qui entraîne l’apparition chcz celui qui le porte, en cas de conflit, de puissants anti-A et anti-B, tend à éliminer les groupes A et B dont la fréquence est condamnée à diminuer progressivement au fil des générations.

Les premiers Asiatiques qui arrivèrent il y a 40 ou 50000 ans dans le nouveau monde trouvèrent un continent inhabité.  De cette absence, pendant des millénaires, d’infections graves, témoigne la fragilité des Amérindiens aux infections apportées par les envahisseurs européens.
Dans un deuxième temps, les hématologues ont été conduits non pas à découvrir la vérité dans un problème mal résolu mais à dépister des erreurs.
Première erreur : celle dont nous avons déjà parlé, le travail de Jean Dausset à l’île de Pâques montrant que le peuplement venait de la Polynésie et non de l’Amérique comme Thor Heyerdhal avait voulu l’établir.
Une autre erreur a été corrigée par Jean Ruffié, professeur d’anthropologie au collège de France.  Elle concerne une population très singulière, les Ainu.  Ils ont été découverts  par le grand explorateur français La Pérouse, au printemps 1787, dans la grande île d’Hokkaïdo tout au Nord du Japon.  Ils sont blancs comme les Européens, leurs yeux sont gris, ils sont barbus et velus.  Ils sont fiers de leur barbe et les femmes, pour affirmer leur appartenance au groupe Ainu, portent une moustache tatouée.
Jean Ruffié a étudié les groupes sanguins, le système HLA des Ainus et établi que contrairement à ce que croyait La Pérouse et à ce que croyaient les savants japonais du début du siècle, les Ainus ne sont pas des blancs, mais des jaunes, des protomongols.  Ils ont des caractères sanguins proches de ceux des mongols.  Ils sont très vraisemblablement différents des asiatiques actuels, de vieux asiatiques.  Ils sont sans doute les derniers survivants des populations qui peuplèrent l’Asie orientale avant l’arrivée des mongoloïdes actuels.
Mais il persiste des problèmes non résolus.
L’un d’eux est celui du peuplement de Madagascar.
Au 10e siècle de notre ère, des navigateurs venus de Malaisie, du sud du Cambodge, ont traversé l’Océan Indien et sont venus peupler Madagascar.  L’hémoglobine E n’a pas été trouvée dans le sang des Malgaches.
L’hémoglobine E existe en Afrique du Sud où les premiers colons arrivèrent au 18e siècle.  On a ainsi été conduit à placer la naissance de l’hémoglobine E en Asie entre le 10e et le 18e siècle, c’est-à-dire à une période récente.  Il s’agirait peut-être d’une mutation.
Cela nous amène à parler de la pathologie de l’hémoglobine.  Ces maladies résultent d’une mutation dans la structure de la globine.
Les hémoglobines anormales sont désignées par les lettres C, D, E,G, H, S, etc…
Pour les homozygotes (deux gènes allèles identiques) la lettre de son hémoglobine est répétée : C/c, S/s, etc…  Pour les hétérozygotes (deux gènes allèles différents) on donne les lettres des deux hémoglobines présentes : A/S, A/H, etc…
Les maladies de l’hémoglobine causent des hémolyses qui vont provoquer des anémies de gravité diverse.

La première anémie atteint des jeunes enfants nés aux Etats-Unis mais appartenant à des familles venues d’Italie, de Grèce, du Proche-Orient, du pourtour de la Méditerranée.  Elle est dès lors appelée anémie méditerranéenne ou thalassémie (mélange d’HbS, HbA2 et HbA).
La seconde anémie est appelée anémie à globules rouges en forme de faucille (falciforme), en grec, drépanocytose.  Elle est fréquente en Afrique occidentale, en Afrique centrale, en Afrique orientale.  Elle ne dépasse pas le fleuve Zambèze au sud.  C’est l’hémoglobine S qui est surtout en cause.
Le territoire où l’on trouve cette anémie correspond au territoire du bœuf Zébu avec la même limite méridionale, le Zambèze.  Le berceau de cette maladie ne serait ni l’Afrique, ni le sud de l’Inde, mais la péninsule arabique, le territoire correspondant au Yémen actuel.

L’anomalie de l’hémoglobine, si désavantageuse d’un côté, est avantageuse de l’autre.  C’est ce qu’on a appelé le polymorphisme équilibré.  Les personnes qui ont reçu l’anomalie de leurs deux parents mourront presque tous d’anémie ;  ce sont les homozygotes.  Les personnes qui ont reçu l’anomalie d’un seul parent, l’autre parent transmettant l’hémoglogine normale, sont des hétérozygotes.  Or les hétérozygotes sont avantagés par rapport aux populations normales du fait que l’hémoglobine S résiste au paludisme.  Donc, les personnes qui ont reçu d’un parent l’hémoglobine S, d’un autre parent l’hémoglobine normale A (hétérozygotes AS), n’ont pas d’anémie et résistent au paludisme.

Jusqu’à présent nous avons parlé des caractères innés, héréditaires, mais on peut aussi essayer d’étudier les caractères acquis.
Nos lointains aïeux apparaissent au paléolithique supérieur il y a environ 40000 ans.  Ce sont les premiers hommes de l’espèce Homo Sapiens.  Ils vivaient dans la forêt en contact étroit avec les animaux et leurs parasites ;  leur sang porte les traces de ces parasitages : l’éosinophilie.  Par contre, on n’observe pas de carence du fait que les groupes sont peu nombreux et en errance constante.  Des milliers d’années passent, on arrive à la révolution néolithique du septième millénaire.  L’homme quitte la forêt et se met à cultiver.  Ce sont des périodes de dictature assez rude et pour des raisons commerciales, économiques, les dictateurs, les souverains préfèrent qu’on cultive une seule céréale ayant un bon rapport : c’est souvent le riz.  C’est ce qu’on appelle la monoculture de commercialisation.  Toute baisse imprévue du rendement va entraîner des carences alimentaires totales ou partielles.  Ce sont les anémies de carence qui sont au premier rang : carence en fer, en protéines, en vitamines du groupe B, particulièrement l’acide folique.

Il se passe encore quelques milliers d’années et on arrive à l’époque des sociétés industrielles.  Dans les usines, les ouvriers sont exposés à des substances chimiques et arrive un nouveau désordre sanguin par insuffisance du sang et de la moelle : le nombre de globules blancs (surtout les polynucléaires) diminue ;  on observe des insuffisances de production, de maturation de tous les globules du sang et des plaquettes par altération de la moelle osseuse.
On voit que des liens s’établissent entre les civilisations, les cultures et l’état du sang.

Voyons quelques exemples montrant cette relation assez étroite entre les données culturelles et les caractères du sang.

Premier exemple qui pourrait s’appeler l’histoire des enzymes qui comprend trois chapitres :
Premièrement : les noirs de Californie souffraient il y a une quarantaine d’années d’un paludisme très grave.  Pour les protéger on essaya une prévention par un médicament voisin de la quinine appelé Primaquine.  Les résultats ne sont pas mauvais pour ce qui est de la prévention mais 5 à 10 % des personnes recevant ce médicament souffrent d’une anémie hémolytique d’une très haute gravité, quelquefois mortelle et manifestement due au médicament.
Deuxièmement : dans les îles méditerranéennes, en Sardaigne, en Sicile, lorsque les habitants d’une certaine région, les membres de certaines familles, consomment des fèves, nourriture habituelle de ces régions, ils souffrent d’une anémie hémolytique grave, parfois mortelle, le favisme.
Troisièmement : dans certaines familles israéliennes on a observé que le garçon second né est atteint d’une anémie hémolytique très grave.  On a cru d’abord avoir affaire à un conflit rhésus ou de groupe sanguin, mais les groupes sanguins étaient les mêmes chez la mère, le père et l’enfant.  Par après, on s’est aperçu que cet accident survenait quand l’enfant était enveloppé avec les langes qui avaient servi à son frère aîné l’année précédente.  Ces lange avaient été protégés des mites par la naphtaline.

On a compris que l’anémie hémolytique des californiens, des siciliens, des sardes et des bébés israéliens avait la même cause, l’absence d’une enzyme, la G-6-PD, la glucose-6-phosphate déshydrogénase et qui présente une fragilité à l’agression par des substances extérieures.
Pour la théorie de ces observations, n’est-il pas remarquable de penser que ces défauts enzymatiques existent depuis des générations et des générations et qu’il faut l’économie culturelle, un médicament, un habillement, un produit ménager, pour révéler ce défaut enzymatique de certains globules rouges.  Pendant des millénaires ce désordre existait mais n’avait pas de conséquence.  Avec les changements des coutumes, les progrès de la culture, le désordre cesse d’être inoffensif.

Le deuxième exemple de cette relation entre les données culturelles et les caractères du sang est celui du Liban où existent des relations entre la religion et le sang.  Elles ont été étudiées par Negib Taleb, doyen de la faculté de médecine de Beyrouth et Jean Ruffié.  Les habitants du Liban ont tous la même origine : il y a plus de deux mille ans c’étaient des bédouins du désert.  Depuis lors ils se sont séparés en de nombreuses familles religieuses.  On compte vingt quatre communautés religieuses qui n’ont pas le droit de se mélanger.  Ces hématologues ont étudié cinq populations chrétiennes respectivement maronites, grecs orthodoxes, grecs catholiques, arméniens orthodoxes et arméniens catholiques, et trois populations musulmanes respectivement sunnites, chiites, druzes.
Fait remarquable : chacune de ces communautés a un profil sanguin particulier ;  il y a donc un lien entre la religion et le caractère sanguin.  L’explication est dans ce qu’on appelle l’endogamie.
Depuis plus d’un millénaire les impératifs religieux interdisent le mariage hors d’une communauté définie : un garçon druze n’avait pas la possibilité d’épouser une fille maronite.  Les barrières religieuses ont enfermé chaque population, ont empêché l’échange des caractères sanguins.

Le troisième exemple est celui des Basques dont le profil sanguin est en rapport avec le droit coutumier et le langage.
Le sang des Basques se distingue par la fréquence très élevée du groupe O, une fréquence très faible du groupe A et presque nulle du groupe B et une fréquence très élevée du groupe Rh négatif (la plus forte fréquence connue dans le monde).
Il y a un droit basque différent du droit romain qui s’est maintenu dans le moyen-âge assez longtemps.  Il est particulier en ce sens qu’il reconnaît l’égalité des sexes en cas d’héritage.  Le droit d’aînesse est intégral.  Autre corrélation remarquable : une langue basque particulière a laissé des traces sous forme de toponymes, de suffixes toponymiques.

Jean Bernard et Jean Ruffié ont étudié les caractères sanguins des populations qu’on peut appeler d’extrême occident.  Le Finistère, le Pays de Galles, le nord de l’Ecosse, l’Irlande.  On y retrouve des caractères sanguins communs avec ceux des basques et la même attention portée à la primauté féminine.  L’étude des anciennes sociétés montre le rôle essentiel des femmes, des mères.  Les structures de ces sociétés sont matriarcales.  Les Celtes, puis les romains venus plus tard, vont apporter un système bien différent qui va reléguer la femme dans un état d’infériorité morale et sociale.

A suivre.


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