Numéro 65 :

Les interviews de l’AMA-UCL

Patrick De Coster,  Directeur général des cliniques universitaires de Mont Godinne

 

René Krémer.  Voilà 20 ans que tu es à la direction de Mont Godinne.  Il peut être utile de faire le point pour les médecins anciens étudiants, que nous appelons maintenant les Alumni, l’appellation d’ancien ayant un sens un peu ringard aujourd’hui : on dit les anciens belges, les anciens combattants, l’ancien testament…  J’avais beau dire qu’il s’agissait des anciens étudiants et qu’un bébé est un ancien fœtus, certains jeunes pouvaient penser que l’AMA était une amicale de confrères chevronnés, si pas en fin de parcours.  Où es-tu né ?

Patrick De Coster.  A Leuven, en 1953, de père totalement bilingue et de mère francophone.  Les études primaires ont eu lieu dans la dernière école francophone de Leuven : la moitié des cours étaient en français et l’autre moitié en néerlandais.  Notamment, les cours de sciences naturelles et de géographie en néerlandais.

R.K.  Une immersion linguistique avant la lettre !

P.DC. 
Cela m’a procuré un excellent bagage de néerlandais.  Mes études secondaires se sont passées dans la dernière école vraiment francophone de Leuven, le lycée Virgo sapiens.

R.K.  Que les Flamands appelaient l’école de caste !

P.DC.  Cette école ne pouvait accepter que les enfants de membres de l’UCL.  J’y ai vécu le « walen buiten » : l’école était gardée, car des pierres avaient été lancées contre elle.

R.K.  Une intifada version douce !

P.DC.  J’avais choisi la section latin-math et m’orientais vers une formation scientifique.  En rhéto, on avait un grand nombre d’heures de mathématiques par semaine, onze heures environ.  J’ai compris que je ne désirais pas passer toute ma vie dans une carrière limitée aux mathématiques.  Je voulais plus de relations humaines : c’est au cours des derniers mois, que j’ai opté pour la médecine, qui me donnerait un équilibre entre la science et les contacts humains.

R.K.  Pour la médecine qui devenait de plus en plus scientifique, tu avais un avantage sur ceux qui, comme moi, avaient choisi les gréco-latines.  Tes études de médecine ?

P.DC.  A Louvain l’ancienne jusqu’en troisième doctorat et je fus parmi les premiers stagiaires à Woluwe.  Il n’y avait encore que 2 ou 3 services ouverts.

R.K.  As-tu vécu cette première nuit dans un auditoire, en raison du manque de confort, avec Kamal Mitri qui m’en a parlé et où vous auriez été réveillés par le professeur Gillis ?

P.DC.  Non, mais j’ai été soit délégué de cours, soit président ou vice-président du cercle de médecine lors de chacune de mes années à l’UCL..

R.K.  Quels cours à option as-tu choisi ?

P.DC. J’ai pris très tôt gout à la cardiologie et, tout naturellement, mes choix de cours à option ont pris cette direction : le cours d’ECG et de physiologie cardiaque en candidature et le cours à option de cardiologie en doctorat.

R.K.  Tu avais la fibre du muscle lisse !  Qu’est-ce qui t’a incité à choisir notre belle spécialité ?

P.DC.  La physiologie cardiaque m’a beaucoup intéressé en candi : j’ai bien accroché avec Monsieur Charlier.  C’était plus concret que la biochimie : cela bougeait et cela circulait.  Par rapport à d’autres spécialités, tous les médicaments et les traitements prescrits ont un effet favorable immédiat.  Par contre, en oncologie par exemple, il faut commencer par faire souffrir les gens avant d’avoir un résultat qui, à l’époque, était aléatoire et le plus souvent temporaire.

R.K.  Oui la trinitrine a un bénéfice instantané.

P.DC.  L’angioplastie coronaire, qui commençait à l’époque, a aussi un résultat spectaculaire et immédiat.

R.K.  L’intérêt est aussi que le cardiologue pratique lui-même des techniques de diagnostic et de traitement (échocardiographie, angioplastie, études électrophysiologiques, radiofréquence etc.)

P.DC.  Mon père était neurologue : cette branche m’intéressait aussi, mais je ne l’ai pas choisie parce qu’à l’époque elle était fort contemplative et puis, comme j’avais le désir d’une carrière universitaire, je ne pouvais espérer la faire dans le service de mon père.

R.K.  Le temps des chefs de services héréditaires était passé.

P.DC. 
J’ai donc fait deux années de médecine interne générale.  Une année en soins intensifs à Ottignies, chez Louis Corbeel, avec une garde une nuit sur deux (message pour les MACS actuels); une très bonne leçon de vie, je rentrais parfois épuisé à la maison.  Ensuite, une année à Saint Luc chez Edgard Coche et Henoch Meunier.

R.K.  Avec des tours de salle qui t’amenaient à souper au sens français du terme ?

P.DC.
  A cette époque, j’ai fait une hépatite B agressive et Frans Lavenne m’avait conseillé de ne pas choisir une spécialité trop dure sur le plan physique.  C’est ainsi que je me suis également intéressé à la médecine nucléaire, au début des applications cardiaques de la scintigraphie.
Cela s’inscrivait dans mon intérêt pour la physiologie cardiaque.  J’ai été parmi les derniers qui ont pu avoir la double reconnaissance en médecine interne et en médecine nucléaire.

R.K.  Quelques années plus tôt, j’avais, avec Christian Beckers et Jacques Lammerant, utilisé l’iode radio actif pour la mesure du débit cardiaque et du volume sanguin pulmonaire.  Tu es allé à l’étranger.

P.DC.
  Oui, deux ans à Londres, à l’hôpital Hammersmith, où je me suis consacré au cœur à l’effort et à son imagerie.  J’ai envisagé un moment de rester à Londres et j’ai eu une proposition dans un centre milanais de médecine nucléaire.  Finalement, je suis rentré en Belgique où l’on me proposait le poste de responsable de la médecine nucléaire à Mont Godinne.

R.K.  Nous avons échangé de nombreux coups de téléphone trans-Manche à ce sujet.

P.DC.
  J’avais l’opportunité de créer un nouveau service dans le domaine de la cardiologie nucléaire qui était mon principal intérêt.  C’est Emile Salamon qui a poussé à la création de ce service : au début j’étais aidé par Chevigné, qui est parti à Liège peu de temps après.  Parallèlement, j’ai lancé la cardiologie nucléaire à sainte Elisabeth et à Auvelais, peu après mon retour d’Angleterre.

R.K.  Tu as fait d’emblée de la recherche.

P.DC.
  A cette époque, effectivement, j’ai travaillé avec Jacques Melin et William Wijns.  Nous avons publié quelques travaux intéressants, y compris fondamentaux sur l’animal, dans un projet de recherche sur les marqueurs de l’ischémie et de la viabilité myocardique dans un modèle expérimental d’infarctus myocardique aigu chez le chien.  J’ai obtenu le prix du jeune chercheur de la société belge de cardiologie, puis celui de la société européenne de cardiologie.

R.K.  Tu avais donc devant toi une carrière prometteuse de chercheur.

P.DC. 
C’est le hasard qui a modifié l’orientation de ma carrière.  Le professeur Prignot, directeur de la clinique, se cherchait un adjoint.  Il avait quelques difficultés à obtenir un consensus dans l’institution.  Il a finalement choisi trois personnes : Martin Buyschaert (médecine interne), Kurt Joucken (bloc opératoire) et moi-même pour le bloc technique.  J’ai accepté.  Ce travail m’a intéressé, captivé et je me suis investi de plus en plus dans cette fonction, à tel point qu’au départ de Jacques Prignot, j’ai été pressenti pour rester à la direction en tant qu’adjoint de René Krémer.

R.K.  Avec une idée de succession.

P.DC. 
Ce fut un tournant important dans ma carrière, puisque j’ai abandonné la recherche et réduit progressivement mes activités cliniques.  J’avais la chance de savoir de quoi je parlais à propos de clinique, avec ma formation de cardiologue et de soins intensifs.  Je savais aussi comment fonctionnait un laboratoire, avec mon travail antérieur en médecine nucléaire.  Je savais l’investissement important indispensable à une recherche de qualité.

R.K.  Il te restait la gestion.

P.DC.
  C’est pourquoi à cette époque j’ai fait la licence en gestion hospitalière à l’UCL, tout en étant directeur médical adjoint avec vous.  A l’époque, j’avais encore le service de médecine nucléaire.  Tout cela me laissait peu de loisirs et m’a amené à abandonner la recherche en premier lieu.

R.K.  Après notre période commune, tu es devenu directeur de l’hôpital.  Mont Godinne est un hôpital particulier : il est universitaire sans être académique, étroitement lié à la mutualité chrétienne.  Le médecin directeur est directeur général.

P.DC. 
Comme à Saint Luc et dans les autres hôpitaux universitaires.  En outre, l’institution était en pleine croissance.  Nous avions à gérer cette croissance : l’activité augmentait dans tous les secteurs et il fallait ouvrir de nouveaux services.  Au début, la situation financière était bonne et relativement facile à gérer : on pouvait engager du personnel, acheter du matériel, entamer de nouveaux projets.  Ce fut assez facile les premières années.

R.K.  Il fallait gérer également les relations avec la mutualité chrétienne.

P.DC.
  Les valeurs sociales et éthiques n’étaient guère différentes entre l’université et la mutualité.  Il fallait toutefois se battre pour mettre en avant l’enseignement et la recherche : ce n’était pas toujours facile dans une structure plus petite que les autres hôpitaux universitaires, et notamment en raison de l’éloignement de la faculté.  Mais il y avait des gens motivés ; on engageait d’ailleurs de préférence des médecins qui avaient une motivation et éventuellement une expérience dans les domaines de la recherche et de l’enseignement.  Progressivement, on est parvenu à se faire connaitre et reconnaitre à l’université avec le soutien des recteurs successifs, notamment Marcel Crochet, et des prorecteurs Michel Meulders et Jean-François Denef.  La mutuelle se rend bien compte que la dimension universitaire est une des bases fondamentales de Mont Godinne.

R.K.  On se rappellera aussi que Mgr Massaux habitait Annevoie et était très attaché à Mont-Godinne.  Voyant actuellement les choses de l’extérieur, je m’aperçois que la dimension sociale est une part importante de la bonne réputation de Mont Godinne parmi les malades et leur famille, notamment à Charleroi : ils apprécient l’accueil, l’hôpital de jour, l’hôtel hospitalier, le restaurant, les suppléments raisonnables, etc, dont le mérite revient principalement à Pierre Janssens.  J’imagine que les relations avec les hôpitaux des environs posent parfois des problèmes.

P.DC.
  C’est aussi un des grands défis.  Les hôpitaux du namurois ont progressé eux aussi en terme de qualité.  Il fallait que l’hôpital universitaire garde sa spécificité, car beaucoup de techniques de pointes sont partagées avec ces hôpitaux, avec d’autres institutions, et ce qui différencie finalement un hôpital universitaire, ce n’est pas la qualité des soins, mais le statut des médecins qui, étant salariés, ont plus tendance à travailler en équipes multidisciplinaires et ont, dans leur carrière, des missions de recherche et d’enseignement bien définies.

R.K.  Dans beaucoup d’hôpitaux régionaux, les médecins travaillent en pool d’honoraire, ce qui a tendance à rendre leur rémunération plus homogène et plus indépendante du remboursement des prestations.

P.DC. 
Outre la mission de soins, nous avons clairement le devoir de recherche et d’enseignement.  C’est la mission principale sur laquelle nous devons travailler.  En ce qui concerne la dimension  soignante, nous devons établir des relations avec les hôpitaux partenaires, d’autant plus que notre taille n’est pas très différente de celles des autres hôpitaux de la région.  Ce qui n’est pas le cas des grands hôpitaux académiques.  Notre dimension modeste facilite nos relations avec ces hôpitaux.

R.K.  Quelles choses fait-on à Godinne et pas dans la région ?

P.DC.
  A nouveau, c’est essentiellement par la recherche et l’enseignement que nous nous distinguons de nos partenaires régionaux. Nous avons des activités de pointe, dans le domaine de la greffe pulmonaire et en hématologie, l’hôpital ayant un passé pulmonaire important.  La chirurgie cardiaque est, en volume, l’un des services les plus importants en Wallonie. Nous avons beaucoup investi dans tous les domaines de la cardiologie interventionnelle, angioplastie et rythmologie.  Il est bien sûr impossible de citer tous les autres services en quelques lignes.
La moitié de nos patients vient d’une autre province que celle de Namur : pas mal de malades nous sont envoyés par d’autres hôpitaux dans le cadre de partenariats équilibrés.

R.K.  La recherche ?

P.DC. 
Je suis assez enthousiaste dans ce domaine parce que, depuis 5 à 6 ans, nous avons un renouveau, grâce à l’engagement d’une dizaine de jeunes médecins pour qui la recherche est une priorité; grâce au nouveau statut de clinicien chercheur, nous avons actuellement des médecins qui ont un mi-temps clinique et un mi-temps recherche : ce qui leur permet de terminer une thèse de doctorat; je suis très confiant en l’avenir de la recherche à Mont Godinne.  Les relations avec les Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur (FUNDP) sont excellentes dans le domaine de la recherche.  La prochaine fusion entre l’UCL et les FUNDP ne pourra que renforcer cette collaboration.

R.K.  S’agit-il de recherche clinique ou fondamentale ?

P.DC.
  Il s’agit en grande majorité de recherche clinique, mais quelques personnes font de la recherche fondamentale dans des labos à Woluwe ou aux FUNDP.

R.K.  Les thèses d’agrégation ont été supprimées ?

P.DC.
  Oui.  Elles sont remplacées par les thèses de doctorat avec des exigences parfois plus élevées que les anciennes thèses d’agrégation : exigence d’une formation avec des cours et des examens.  Une école doctorale accompagne les doctorants.  Ce doctorat en sciences médicales est en fait l’équivalent d’un PhD anglo-saxon.

R.K.  Vu de l’extérieur, on a l’impression que beaucoup de jeunes médecins quittent les services universitaires pour des raisons financières.

P.DC. 
C’est un phénomène mondial, qui fait l’objet de pas mal de débats.  Il y a 10-15 ans, on estimait que 5% des médecins diplômés étaient intéressés par une carrière universitaire : selon des statistiques américaines, ce pourcentage est actuellement de 2 à 3%, ce qui traduit une attractivité plus faible des carrières universitaires dans le monde entier.  Nous subissons ce problème, mais d’une manière très variable d’une spécialité à l’autre.  Mais même dans des domaines où une carrière extérieure est beaucoup plus rentable, un certain nombre de jeunes restent attirés par la recherche et l’enseignement dont la situation est critique. Pour l’instant, mis à part quelques spécialités, nous n’avons pas de problèmes de recrutement. L’attractivité d’un hôpital ou d’un service ne dépend pas uniquement de l’aspect pécuniaire mais de nombreux autres facteurs.

R.K.  Comment les cliniques de Mont Godinne vont-elles se situer dans la future fusion Uclouvain.be ?

P.DC. 
Godinne a une petite pierre à ajouter à cet édifice : tout en ayant d’excellentes relations avec l’UCL qui est notre université de base, nous avons depuis longtemps de bonnes relations avec les FUNDP, plus de 20% des cours de médecine aux FUNDP sont donnés par des médecins de Mont Godinne.  L’institut de recherche NARILIS (Namur research institute for life sciences) qui vient d’être créé à Namur, conjointement par Mont Godinne et les FUNDP.  Nous sommes également impliqués dans des recherches à Woluwe et Louvain la Neuve.
Nous avons donc un petit rôle fédérateur à jouer grâce à nos relations avec les FUNDP et à notre appartenance à l’UCL dans ce vaste projet de fusion.

R.K.  Que devient le réseau hospitalier de l’UCL dont tu es actuellement le président ?

P.DC.
  La Commission hospitalière du réseau universitaire (CHRU) s’appelle, depuis 2002, le Réseau Santé Louvain.  Actuellement, cette structure unique en Belgique rassemble autour de projets médicaux communs, des médecins et des gestionnaires, des représentants d’hôpitaux universitaires et d’hôpitaux partenaires, des représentants des mutuelles, des généralistes et des fédérations hospitalières.  C’est un lieu de réflexion qui permet d’aborder une série de problèmes avec des points de vue différents. 
Actuellement, la structure est plus partenariale, collaborative, qui n’est pas une structure de pouvoir, mais permet à la fois des réflexions, des positions politiques communes qui ont un certain poids, car elle représente l’opinion des 28 hôpitaux, mais aussi des mutuelles, de généralistes et l’université.

R.K.  Un exemple concret de l’action du réseau.

P.DC. 
Le point le plus important concerne la formation des assistants.  Elle dépend d’un sous-groupe qui garantit des formations de qualité, mais écoute également les attentes des uns et des autres.  Ce groupe comporte des médecins des hôpitaux qui accueillent des assistants.  Il faut ajouter une commission éthique, très active, et des projets concernant la qualité des soins.  Un  vaste projet, nommé Navigator, est actuellement en cours avec la KUL.  C’est le Réseau Santé Louvain qui en est responsable en communauté française.

R.K.  As-tu une idée sur l’avenir de Mont Godinne ?

P.DC.
  Il passe par un renforcement des partenariats régionaux.  Toutes les spécialités ne sont pas présentes à Godinne et la taille de 400 lits est un peu petite.  Nous y travaillons en permanence.  Ce n’est pas toujours facile.  La collaboration est bonne par exemple avec Sainte Elisabeth, Saint-Luc à Bouge et le Centre hospitalier de Dinant.  Mais il y a encore un long chemin à parcourir si nous voulons optimiser les ressources médicales de la province de Namur.

R.K.  As-tu des hobbies : comment occupes-tu tes loisirs, si maigres soient-ils ?

P.DC.
  Dans mon travail, je n’ai jamais fini : on peut toujours faire mieux et faire plus..

R.K.  La détente alors ?

P.DC.
  Pour moi, c’est la musique.  Quand j’étais jeune, j’ai joué du piano et de la batterie.  J’écoute de la musique, surtout moderne, et je lis pas mal, une demi-heure tous les jours avant de m’endormir.

R.K.  Pas pour t’endormir ?

P.DC.
  Non bien sûr.  C’est mon moyen de déconnection

R.K.  Tu voyages ?

P.DC.
  Pas mal, mais surtout dans le cadre de ma fonction, j’assiste à des congrès de gestion surtout dans le monde anglo-saxon.  Il est capital d’aller voir ce qui se fait dans d’autres hôpitaux et dans d’autres pays pour éclairer nos choix stratégiques et opérationnels.  Il y a quand même les vacances.  Je serai bientôt grand-père.  Mon épouse, infirmière en soins palliatifs pédiatriques, est aussi très absorbée par son métier.  Mais je n’ai pas de véritable hobby : je déteste travailler dans le jardin.

R.K.  Un sport ?

P.DC.
  Des promenades parfois.

R.K.  Merci beaucoup, d’avoir accordé du temps à cette interview.  Ce qui montrera à nos lecteurs le travail d’un médecin directeur d’hôpital universitaire qui, comme tous les métiers de responsabilité, est souvent mal compris.

 

AMA-UCL Association des Médecins Alumni de l'Université catholique de Louvain

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