L’Université catholique de Louvain
a le plaisir de vous inviter à la conférence que donnera

Monsieur André Berger,
professeur à l’Institut d’astronomie et de géophysique Georges Lemaître



Le mercredi 14 mai 2003 à 19h00
Salle du Conseil de l’Hôtel de Ville de Charleroi
Place Charles II à 6000 Charleroi
Entrée gratuite
Inscription souhaitée
masson@adcp.ucl.ac.be

L’accumulation de gaz carbonique dans l’atmosphère due à l’utilisation des combustibles fossiles pour la production d’énergie, le rejet d’autres gaz en traces qui sont susceptibles de modifier le bilan radiatif du système climatique, la modification artificielle du sol requise par une production alimentaire toujours accrue liée à l’explosion démographique et le déboisement intensif des forêts sont autant de facteurs qui font que l’Homme devient un élément important agissant progressivement, mais sûrement, sur l’évolution
du climat des prochaines décennies.

Les études effectuées par le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat montrent que, selon les scénarios, le réchauffement global d’ici la fin du XXIe siècle serait compris entre 1,4 et 5,8°C. En Europe on s’attend à ce que la température augmente d’environ 3 à 4°C au cours des 100 prochaines années. Ce réchauffement serait accompagné d’une hausse du niveau des mers compris entre 9 à 88 cm et d’une intensification du cycle hydrologique. Dans le nord de l’Europe, les précipitations augmenteraient
de 1 à 2% par décennie tandis que dans le sud, les étés deviendraient plus secs et les hivers plus humides.

Ces changements entraîneraient une modification profonde des zones climatiques actuelles et par voie de conséquences des climats régionaux et de l’infra-structure agricole, économique et sociale qui leur est associée.

En Belgique, les émissions de gaz à effet de serre sont déjà bien au-dessus de l’objectif de Kyoto (16 millions de tonnes de CO2 équivalent) et les prévisions montrent que d’ici 2010 nous dépasserons notre objectif de quelque 20 à 25 millions de tonnes. Si les pénalités prévues à l’heure actuelle pour les années après 2010 pour non-respect des quotas alloués se matérialisent (100 EUR la tonne de CO2 excédentaire), cela coûtera à la Belgique 2,5 milliards d’Euros par an. De quoi s’interroger sur la politique actuelle d’abandon du nucléaire.

Pour toute information :
Marie-Alice Masson
Administration de la communication et de la promotion
UCL-Maison Georges Lemaître
Boulevard Devreux, 6 - 6000 Charleroi
Tél. 071 20 25 00
Fax 071 20 25 05

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  Mise à jour : 12 mai 2003 - Responsable : Patrick Tyteca - Contact : Marie-Alice Masson