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Que provoquent des différences salariales importantes sur la relation collective au travail ? C’est la question que s’est posée Marie-Aurélie Roberti dans son mémoire primé par l’Association des dirigeants des ressources humaines (ADP) de la région Bruxelles-Brabant. Pour étudier cette problématique, Marie-Aurélie Roberti, diplômée en septembre 2004 de l’IAG, a observé les relations salariales et collectives dans deux secteurs d’activités : les cimenteries et les agences de publicité. En gros, dans une agence de publicité, la créativité personnelle du publicitaire constitue sa valeur ; dans une cimenterie, le rapport salarial est encore très collectif. Un « deal » unit l’employeur à l’employé : un bon salaire et une relative sécurité d’emploi contre un travail effectué. Dans une agence, le deal est opposé : contre des salaires peu élevés et des emplois jamais garantis, c’est la visibilité, le côté glamour et décontracté qui motive les créatifs. À cheval entre les ressources humaines et les relations sociales, les conclusions de son mémoire, supervisé par le Pr M. de Nanteuil-Miribel, lui ont valu le prix Persona. Il fut l’occasion, selon ses dires, « de redorer le blason d’une discipline parfois négligée des étudiants et entreprises ». (AT)