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Quand le pavé se fait douceur [23 décembre 2004]  | Vous connaissez la couque de Dinant. Vous avez déjà goûté du nougat de Montélimar. La bêtise de Cambrai vous est familière. Oui, mais connaissez-vous le pavé de Louvain-la-Neuve?... Le pavé de Louvain-la-Neuve est une praline qui, mine de rien, a déjà sa petite histoire. Créée dans les années 1980 par un boulanger d’Ottignies, elle fut vendue sur le territoire de la commune pendant plusieurs années avant de tomber dans l’oubli le jour où le boulanger décida de remettre son affaire. Il y a un an, lorsque Pascale Selen, une Catalane que l’amour avait amenée à Louvain-la-Neuve, ouvre sa chocolaterie Place de l’Université, elle est assaillie de demandes de clients lui réclamant le fameux pavé. Elle s’informe et finit par retrouver les moules de la praline chez le successeur du boulanger. Elle décide alors de relancer la spécialité, estimant par là-même faire œuvre utile, car, elle en est convaincue, «toute ville digne de ce nom a sa spécialité». Ainsi donc, depuis quelques mois, la jeune cité peut se targuer d’une spécialité des plus fines : une praline fourrée au massepain à la noix présentée dans ses trois manteaux de chocolat (lait, fondant et chocolat blanc). La praline se caractérise par sa forme (bien entendu) et par la mention «Pavé LLN» imprimée en lettres d’or sur le dessus. Commercialisée dans le magasin de Pascale Selen (Al Mel i Mato, Place de l’Université), elle est l’œuvre du chocolatier Molitor. (P.E.) |
