UCL/AC/ ADCP - Périodiques

Il faut croire en ses rêves
16 septembre
2005

Une mosaïque redoutable
15 septembre
2005

La science est «tendance»
14 septembre
2005

Les contours de l’Europe sociale
13 septembre
2005

Les nanotechnologies et les technologies de l’information dopées à l’UCL
12 septembre
2005


Archives
Actualités avant le 15 septembre 2003
Toutes les actualités

 

 

Évaluer la santé des victimes [13 décembre 2004]

La Belgique n’en est qu’aux balbutiements, alors que la pratique est rodée chez nos voisins français et néerlandais : en cas d’événement tragique touchant la collectivité, aucun outil ne permet d’en évaluer l’impact sur la santé publique. Les choses sont en train de changer grâce, entre autres, à Emmanuelle Zech, jeune chargée de cours à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’UCL. Le drame de Pécrot, déjà, l’avait convaincue de la nécessité de mettre sur pied un outil destiné à appréhender l’apparition du syndrome de stress post-traumatique. Le projet n’avait pu aboutir mais de fil en aiguille et au gré de diverses collaborations, la catastrophe de Ghislenghien marque le point de départ de l’élaboration de cet outil. Le projet réunit le Service public fédéral Santé publique, l’Institut scientifique de santé publique, le Centre d’étude du stress et du trauma de l’Ecole royale militaire et l’UCL. 10 000 questionnaires viennent d’être envoyés à toutes les personnes touchées de près ou de loin par l’explosion du 30 juillet dernier : l’enquête vise à mesurer la prévalence du syndrome de stress après trois mois et l’impact de la catastrophe sur la consommation de soins de santé, de psychotropes, d’alcool, de tabac, etc. L’évaluation permettra de pointer ce qui détermine l’apparition du syndrome mais aussi d’évaluer les structures d’aide ainsi que les facteurs qui favorisent le retour à un meilleur état de santé. (D .H.)

 

 


Mise à jour : 16 septembre 2005 - Responsable : Pierre Escoyez - Contact : Jocelyne Polomé