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La « drache » nationale a de beaux jours devant elle [8 septembre 2004]  | Bonne nouvelle ! Les changements climatiques offriront au moins quelques avantages : note de chauffage allégée, augmentation des rendements en agriculture ( pour autant que le réchauffement n’excède pas 2 ou 3 degrés) et l’apparition d’espèces végétales et animales plus exotiques. On s’en doute, les impacts de ces changements ont aussi une face sombre, même en Belgique : crises sanitaires, disparition possible du hêtre, augmentation de la température et bien entendu, hausse du niveau de la mer (estimation : 8 m en 1000 ans). Autre exemple : la maladie de Lyme, transmise par certaines tiques, pourrait progresser à la faveur d’hivers plus cléments. La mauvaise saison ira de pair avec des pluies et des inondations accrues tandis que les étés plus chauds n’empêcheront pas des épisodes climatiques « extrêmes ». C’est la première fois que les impacts des changements climatiques en Belgique font l’objet d’un état des lieux. Il vient d’être établi à la demande de Greenpeace par le Pr Jean-Pascal Van Ypersele et Philippe Marbaix, avec la collaboration d’une vingtaine de scientifiques belges. Objectif : convaincre les pouvoirs politiques belges de viser beaucoup plus haut qu’une réduction d’émissions de gaz à effet de serre de 7,5% à l’horizon 2012, comme prévu actuellement, alors que nos voisins britanniques, allemands et néerlandais prévoient des réductions de 40% d’ici 2020 et 60% d’ici 2050.
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