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Dans le labyrinthe de «Bologne» [17 août 2004]  | Suite de notre série d’été consacrée à quelques membres de l’UCL qui changeront de métier à la rentrée. Portrait, aujourd’hui, d’une nouvelle «conseillère aux études», Catherine Goffin. Catherine Goffin va devoir surveiller sa ligne. La jeune assistante de la Faculté de philo et lettres, responsable des monitorats, a en effet constaté qu’elle «prenait» 5 kilos après chaque session d’examens. La faute à qui? Aux étudiants, qui ont acquis la très mauvaise habitude de lui témoigner leur reconnaissance en lui offrant des Chokotoff, une friandise dont elle raffole. Ses nouvelles fonctions ne la mettront pas à l’abri de ce genre de dangers, que du contraire : à partir du 1er septembre, elle sera la conseillère aux études de sa faculté. Autrement dit, la personne à laquelle tout étudiant en quête d’informations ou de conseils s’adressera. Du monde, quoi… «J’aurai du travail, c’est sûr, mais cette année, ça ira. L’année prochaine, quand les étudiants du 2e bac auront la possibilité de choisir une mineure, je pense que ce sera plus difficile…». Catherine Goffin n’aura donc pas trop de ses cinq années d’expérience dans l’aide aux étudiants pour s’acquitter de sa lourde tâche. «Le travail de conseiller aux études se situe dans le prolongement de celui de responsable des monitorats», confirme l’historienne, auteur d’un mémoire consacré à… l’assistance aux enfants au 18e siècle. «Il s’agit toujours d’accompagner et de conseiller, même si l’aspect administratif sera beaucoup plus présent dans mes nouvelles fonctions.» Des fonctions qu’elle assumera à partir du 1er septembre avec un enthousiasme débordant : «Je fais ce travail avec d’autant plus de plaisir que je vois combien la transition entre le secondaire et l’université est délicate. Pour l’étudiant, c’est vraiment un autre monde.» Le conseiller aux études, un passeur moderne? (P.E.) |
