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Science, conscience et… bon sens [16 août 2004]  | Notre série de personnalités de l’été nous emmène aujourd’hui en Faculté des sciences, qui accueillera dans quelques jours un nouveau doyen. Claude Remacle n’est pas homme à se laisser impressionner par le travail. Chercheur, responsable d’unité, coordinateur d’un réseau international de recherche en biologie, titulaire d’une dizaine de cours et président du corps académique, il sait comme personne jongler avec les «casquettes» . Sa placidité et son bon sens ardennais (il est originaire de Vielsalm) lui sont sans doute très utiles dans cet exercice difficile.
«Nounours», comme il arrive que les étudiants l’appellent, aurait-il l’âme d’un collectionneur? Il y a quelques mois, il a émis le désir d’accrocher à son porte-manteau une nouvelle casquette, celle de doyen de la Faculté des sciences. Ses collègues lui ayant donné raison de ce souhait, il enfilera son nouveau couvre-chef le 1er septembre, en même temps qu’il raccrochera celui de président du corps académique.
Depuis longtemps investi dans la vie de l’institution, celui qui a plusieurs fois démontré de réelles qualités de négociateur et de conciliateur, est parfaitement au courant de l’ampleur de la tâche qui l’attend. «Bologne», la désaffection pour les études scientifiques, le peu de mobilité des étudiants de sa faculté font partie des défis qu’il aura à relever. Il dit pourtant ne ressentir aucune angoisse particulière à quelques jours de sa prise de fonction. Tout au plus reconnaît-il une certaine crainte quant à l’organisation de son temps. Placidité, disons-nous… (P .E.) |
