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Le goût de la liberté [10 août 2004]  | Suite de notre série d’été consacrée à quelques membres de l’UCL qui changeront de métier à la rentrée. Aujourd’hui, portrait de Denis Favart, prorecteur sortant, qui passera ses premières semaines de «liberté» retrouvée au Japon. «Après huit années de fonction, je commence à redécouvrir une liberté et une disponibilité dont j’avais oublié le goût et la saveur.» Tel est l’état d’esprit de Denis Favart, prorecteur pour les Sciences exactes, qui quittera sa charge le 1er septembre prochain. Dans les semaines qui suivront, il s’envolera pour le Japon dans le cadre d’un semestre sabbatique. Ce sera l’occasion d’un ressourcement et de retrouvailles avec des physiciens japonais avec lesquels il a déjà des projets de recherche depuis plusieurs années.
En 1996, Denis Favart a trouvé une université qui ne soupçonnait pas les difficultés qu’elle allait rencontrer, surtout quant à son financement. Au moment de quitter l’équipe de direction, il a le sentiment de laisser l’UCL avec un corps enseignant rajeuni et une recherche qui a écrit ses lettres d’excellence et continuera à le faire.
À la question de savoir ce que lui ont apporté les huit années qui viennent de s’écouler, Denis Favart insiste sur le fait qu’à côté de bien d’autres choses, il emporte avec lui une pierre précieuse, véritable pierre d'angle de tout projet : celle du travail en équipe que ce soit au niveau du Rectorat ou à celui de l'Administration de la recherche, avec laquelle il a eu une relation privilégiée en tant que président du Conseil de recherche.
Engagement pris… Il fera un UCL express, en novembre prochain, depuis le pays du « soleil levant ». (P.Ty) |
