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Bernard Coulie succédera à Marcel Crochet [25 mars 2004] | Le Pouvoir organisateur de l’UCL a choisi de confier au Pr Bernard Coulie la mission de diriger l’université pendant les cinq prochaines années. Il suit en cela la proposition du Conseil académique, qui avait classé l’actuel doyen de Philosophie et lettres en tête des trois derniers candidats retenus. Bernard Coulie aura 45 ans le 16 avril prochain. Marié et père de trois enfants, il habite à Louvain-la-Neuve depuis 1991. Avant d’être nommé professeur ordinaire (en 2000), il a suivi un long parcours de chercheur entamé comme aspirant FNRS en 1982 (il fut chargé de recherche FNRS en 1987, puis chercheur qualifié FNRS en 1989). C’est en 1984 qu’il sera chargé d’enseignement à l’Institut orientaliste de l’UCL ; il y est aujourd’hui titulaire des cours de langue arménienne et géorgienne, de grec biblique et d’histoire de la littérature byzantine. Ses recherches portent sur les domaines des études byzantines et orientales chrétiennes. Il a été le promoteur de plusieurs projets FSR et ARC. Bernard Coulie a toujours été soucieux de donner une dimension internationale à ses recherches. Impliqué dans les réseaux institutionnels européens (comme le Groupe de Coimbra), il a notamment dirigé le projet EUxIN consacré à la culture européenne et financé par la Commission européenne. Bernard Coulie s’intéresse depuis toujours au fonctionnement de l’université. Il a occupé diverses fonctions dirigeantes au sein de sa faculté (dont il est l’actuel doyen), mais a également assumé des responsabilités dans l’université au sens large : membre du Conseil académique (1996-2000), président du Corps académique (1998-2000), membre du Conseil de recherche (2002-2003) et membre du Conseil de la culture (depuis sa création). En nommant le Pr Coulie à sa tête, l’université renoue avec une tradition qu’elle a connue pendant plus de 50 ans, celle des recteurs orientalistes. En effet, entre 1887 et 1940, trois spécialistes des cultures orientales se sont succédé la barre de l’université: Mgr Abeloos, Mgr Hebbelynck et Mgr Ladeuze. Sur un plan plus anecdotique, on relèvera que Bernard Coulie accède au rectorat au même âge que le dernier recteur ecclésiastique, Mgr Massaux (nommé en 1965 à la tête de la section francophone de l’UCL). Mgr Ladeuze et Mgr Massaux furent deux recteurs " de reconstruction " : le premier reconstruisit l’université après la Première Guerre mondiale, le second l’installa à Louvain-la-Neuve. A l’heure où le processus de Bologne est définitivement sur les rails, on ne peut s’empêcher de rapprocher le défi qui se pose au nouveau recteur à ceux qu’ont eu à relever ses deux illustres prédécesseurs. (P.E., avec le concours du Service des archives) |