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Un labo de science-fiction [23 février 2004]  | Compteurs indiquant la pression de l’air, voyants lumineux, «risque biologique» affiché à l’entrée, chaussons, gants et combinaison dignes d’un film de science-fiction: il faudra montrer patte blanche pour pénétrer dans le laboratoire de haute sécurité (classé L3) inauguré à la Faculté d’ingénierie biologique, agronomique et environnementale. Répondant aux exigences européennes en cas de manipulation d’agents pathogènes, ce laboratoire, voulu et financé par l’UCL, ouvre d’intéressantes perspectives pour la recherche tout en protégeant la santé humaine et l’environnement. Ce L3 est le seul en Belgique à pouvoir réaliser certains travaux sur des microorganismes capables de causer des maladies graves aux végétaux : ainsi Ralstonia ou Clavibacter, deux bactéries qui, détectées il y a plusieurs mois, ont imposé la destruction des stocks de plants de pomme de terre en Wallonie. Second volet de la recherche dans ce lieu hyper protégé : l’étude d’agents pathogènes alimentaires dangereux pour l’homme. Un outil, faut-il le dire, ouvert aux unités et aux recherches qui exigent une protection de niveau 3. (D.H.) Contact : bragard@fymy.ucl.ac.be, mahillon@mbla.ucl.ac.be |
