C’est Le Monde qui le dit. Dans un article intitulé «Le scientifique et le ferrailleur», le quotidien français résume en trois mots le débat qui voit s’affronter Régis Debray et Jean Bricmont, professeur à l’UCL, dans l’ouvrage paru récemment aux éditions Odile Jacob, «A l’ombre des lumières». Qui ne s’en souvient ? En 1997, l’Américain Alan Sokal et Jean Bricmont jetaient un pavé dans la mare intellectuelle parisienne avec «Les impostures intellectuelles», reprochant à une série de penseurs français, dont Debray, d’« utiliser le prestige des sciences exactes pour donner un vernis de rigueur à leur discours ». Cela n’a pas empêché le philosophe et le physicien de se voir et d’échanger, commerce qui a mis la puce à l’oreille d’Odile Jacob. Le résultat : une «discussion courtoise» ou un combat au terme duquel, dit le Figaro littéraire, «chacun regagnera sa galaxie». (D.H.)
«A l’ombre des lumières. Débat entre un philosophe et un scientifique», Ed. Odile Jacob, 198p.
