#détails_inutiles – REFLEX https://sites.uclouvain.be/reflex Le 1er blog pour mieux communiquer à l'université Wed, 02 Oct 2013 06:09:46 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.2 De quoi t’as l’air ? #2 Euh… un peu naïf, peut-être ? https://sites.uclouvain.be/reflex/de-quoi-tas-lair-2/ https://sites.uclouvain.be/reflex/de-quoi-tas-lair-2/#respond Mon, 15 Sep 2014 08:21:24 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?p=30663 #tautologie
#tournure confuse
#détails inutiles
#registre
#posture
#terme imprécis
#contenu non pertinent
#ordre illogique
#source
#collocation

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De quoi t’as l’air ? #1 Euh… un peu snob, peut-être ? https://sites.uclouvain.be/reflex/de-quoi-tas-lair-1/ https://sites.uclouvain.be/reflex/de-quoi-tas-lair-1/#respond Mon, 15 Sep 2014 07:59:37 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?p=30473 #tournure confuse
#détails inutiles
#registre
#argumentation
#posture
#collocation

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LROM 1221 – Analyser la variation phonétique (2) https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lrom-1221-analyser-la-variation-phonetique-2/ https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lrom-1221-analyser-la-variation-phonetique-2/#respond Tue, 09 Jul 2013 16:05:45 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=27043 Lire la suite ]]> La phrase suivante a été prononcée par un locuteur liégeois :
« à cause des rideaux, il y a peu de lumière qui entre dans la maison ». [a.kos.dE.Ri.do.ja.p2t.ly.mjER.kja~t.da~.la.me :zO~]

Etablissez pour cette phrase une prononciation en français de référence. Faites ensuite la liste des divergences entre la prononciation fournie et celle de référence, et décrivez articulatoirement chacune de ces divergences (en regroupant les variantes de manière raisonnée). Finalement, évaluez si cette prononciation appartient à un usage formel ou informel, et dites pourquoi.

[tab: copie brute]

La phrase suivante possède les caractéristiques d’un usage informel, peu surveillé, qui va vers une simplification articulatoire (sourde-sonore ; fermée-ouverte ; postérieur-antérieur ; amuïssement et harmonisation vocalique) par le biais de l’inertie des organes phonateurs.

Cette production est certainement le produit d’une variation diatopique (Liège) mais pourrait également être de niveau diastratique (basse classe sociale), diamésique (code phonologique) et diaphasique (oral et immédiat communicatif).

[tab: correction]

La phrase suivante possède les caractéristiques d’un usage informel, peu surveillé, qui va vers une simplification articulatoire (sourde-sonore ; fermée-ouverte ; postérieur-antérieur ; amuïssement et harmonisation vocalique)#détails inutilesCette énumération de traits ou phénomènes articulatoires, outre qu'elle est livrée 'en vrac' sans que l'on sache à quoi elle se rapporte, n'est pas nécessaire pour rendre compte d'un relâchement. par le biais de l’inertie des organes phonateurs.

Cette production est certainement le produit d’une variation diatopique (Liège) mais pourrait également être de niveau diastratique (basse classe sociale), diamésique (code phonologique) et diaphasique (oral et immédiat communicatif)#détails inutilesLe fait d’énumérer tous les traits articulatoires envisageables et tous les axes de variation est inutile et ne rend pas compte du phénomène de relâchement qui est observé..

 

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LROM 1222 – La palatalisation https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lrom-1222_la-palatalisation/ Thu, 02 May 2013 08:15:54 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15603 Lire la suite ]]> Peut-on considérer que la palatalisation est un phénomène de renforcement consonantique ? Justifiez votre réponse à l’aide d’au moins trois arguments.

[tab: copie brute]

Oui la palatalisation est un phénomène de renforcement consonantique.

La consonne se renforce en position forte (initiale ou post-consonantique), car elle bénéficie de plus d’énergie et on sait que la palatalisation peut avoir lieu en position forte : il y a donc bien un renforcement consonantique lors de la palatalisation. De plus, une consonne peut se palataliser en position faible (post-vocalique) et dans ce cas, il y a apparition d’un yod de transition qui renforce la consonne et l’aide ainsi à se palataliser en lui donnant plus d’énergie.

Lorsque les consonnes K et G se palatalisent elles subissent une assibilation qui est le passage d’une consonne vers un son plus complexe, donc la consonne se renforce en se palatalisant : Kj >> TSj (T+S), Gj >> DZj  (D+Z).

La palatalisation est le renforcement de la consonne vers le voile du palais (vers le yod qui est le son palatal par excellence), donc il y a  renforcement de la consonne grâce au yod.

[tab: correction]

Oui la palatalisation est un phénomène de renforcement consonantique.

La consonne se renforce en position forte#information manquante #connecteurLa palatalisation touche aussi des consonnes en position faible. R 'se renforce notamment en position forte' (initiale ou post-consonantique), car#connecteurCe n'est pas tout à fait parce qu'elle bénéficie de plus d'énergie articulatoire en position forte que que la consonne se renforce. Le renforcement est une tendance générale qui se marque d'autant plus facilement/précocement qu'un son est déjà articulé avec une certaine énergie. elle bénéficie de plus d’énergie et on sait que#connecteur Le choix du connecteur surprend : on s'attend à l'ajout d'un élément qui vient soutenir la logique de l'argumentation ('on a X et on sait par ailleurs que Y, donc on peut en conclure Z'). Or ce qui suit ne fait pas avancer l'explication. la palatalisation peut avoir lieu en position forte : il y a donc bien un renforcement#tautologie En résumé, le scripteur dit 'la consonne se renforce ; il y a donc bien un renforcement'. consonantique lors de la palatalisation. De plus#connecteurLe 'de plus' sous-entend qu'on vient compléter l'argumentation précédente. Or le scripteur commence plutôt à développer un autre cas de figure. R 'A côté de cela, la palatalisation peut aussi toucher des consonnes en position faible', une consonne peut se palataliser en position faible (post-vocalique) et dans ce cas#connecteur #argumentationOn s'attend à une explication qui opposerait consonnes en position forte et consonnes en position faible. Or ce qui suit introduit un élément descriptif mais pas explicatif., il y a apparition d’un yod de transition#argumentation #contenu non pertinentL'apparition du yod de transition est une 'conséquence' de la palatalisation et non la cause du renforcement de la consonne. qui renforce la consonne et l’aide ainsi à se palataliser#contenu non pertinentLe yod de transition n'est pas la cause mais la conséquence du renforcement. Il 'aide', par sa présence, à la prononciation de la consonne palatalisée qui le suit, en 'ramenant' le lieu d'articulation en zone palatale. en lui donnant plus d’énergie.

Lorsque les consonnes K et G se palatalisent elles subissent une assibilation#détail inutileL'évocation de l'assibilation n'est pas nécessaire pour l'argumentation. Il s'agit d'une conséquence de la palatalisation. qui est le passage d’une consonne vers un son plus complexe, donc#connecteur #argumentationLe renforcement n'est pas une conséquence de l'assibilation, pas plus que cette dernière n'est un élément explicatif de la présence d'un renforcement. la consonne se renforce en se palatalisant : Kj >> TSj (T+S) ; Gj >> DZj (D+Z).

La palatalisation est le renforcement de la consonne vers#collocation impropreOn ne peut pas parler de 'renforcement vers' une zone articulatoire. La palatalisation est un déplacement du lieu d'articulation vers la zone centrale du palais, doublé d'une fermeture. R cf. plus loin le voile du palais#terme incorrect #contenu non pertinentQuand on parle de 'zone palatale', on évoque le palais 'dur', au centre, et non le voile du palais, situé à l'arrière de la bouche. R 'la palatalisation est le déplacement de l'articulation de la consonne vers la zone palatale (palais dur), où s'articule le yod' (vers le yod qui est le son palatal par excellence), donc il y a  renforcement#tautologieEn résumé, le scripteur dit 'La palatalisation est un renforcement donc il y a renforcement'. de la consonne grâce au yod#contenu non pertinent #argumentationCe n'est pas le yod qui crée le renforcement (cf. explications plus haut)..

 

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#détails_inutiles https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/details-inutiles/ Sat, 23 Feb 2013 13:49:55 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=1893 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

détails inutiles_illu2

En soi, le contenu (l’information, la précision, l’exemple fourni…) est correct et en lien avec le sujet ou la question posée. Pourtant, dans un souci d’efficience et de « respect » du lecteur, il serait plus pertinent de ne pas mentionner ces détails.

Rappelons que, dans le cadre d’études supérieures (a fortiori lorsqu’on se rapproche de leur terme), il est généralement plus important de pouvoir montrer que l’on a compris précisément la portée de la consigne ou de la question (et que l’on est par ailleurs capable de cibler l’information pertinente et de faire des choix), que de mettre en évidence le fruit d’un travail intense de mémorisation ou de recherche.

Souvent, l’étudiant cherche à « prouver » qu’il a passé de longues heures à étudier ou à faire des recherches (démarches qui peuvent bien sûr, dans les deux cas, être fructueuses !) alors que le corps enseignant attend davantage une preuve de sa compréhension et/ou de sa capacité à être pointu.

Bien sûr, les attentes à ce sujet peuvent être différentes selon les matières et les professeurs… ce qui n’empêche pas le scripteur de se poser régulièrement la question de savoir ce qui est prioritaire et ce qui est secondaire au sein du contenu qu’il est capable de fournir !

Sources (illustrations sous licence Creative Commons) : L’inutile à savoirCarteGraphique 1Graphique 2Graphique 3Graphique 4

[tab:En pratique]

spotLROM 1221 – Analyser la variation phonétique (2)

La phrase suivante possède les caractéristiques d’un usage informel, peu surveillé, qui va vers une simplification articulatoire (sourde-sonore ; fermée-ouverte ; postérieur-antérieur ; amuïssement et harmonisation vocalique)#détails inutilesCette énumération de traits ou phénomènes articulatoires, outre qu'elle est livrée 'en vrac' sans que l'on sache à quoi elle se rapporte, n'est pas nécessaire pour rendre compte d'un relâchement. par le biais de l’inertie des organes phonateurs.

Cette production est certainement le produit d’une variation diatopique (Liège) mais pourrait également être de niveau diastratique (basse classe sociale), diamésique (code phonologique) et diaphasique (oral et immédiat communicatif)#détails inutilesLe fait d’énumérer tous les traits articulatoires envisageables et tous les axes de variation est inutile et ne rend pas compte du phénomène de relâchement qui est observé..

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]
[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
hors-sujet, scolaire – immature
pas assez dense, naïf – candide
redondant
trop détaillé

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 12 – Idées essentielles / idées accessoires

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • N’y a-t-il pas des éléments superflus, dont je pourrais me passer pour l’explication ?
  • N’y a-t-il pas de répétions inutiles ?
  • Le lecteur a-t-il vraiment besoin de cette information pour comprendre mon propos ?
  • Chaque exemple apporte-t-il une aide à la compréhension et/ou une nuance supplémentaire ?
  • Dans la négative, ne pourrais-je pas choisir un seul exemple (le plus explicite, le plus simple, le plus révélateur…) ?
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