#terme_incorrect – REFLEX https://sites.uclouvain.be/reflex Le 1er blog pour mieux communiquer à l'université Tue, 12 Nov 2013 10:18:45 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.2 Ne dites pas… Dites… #2 https://sites.uclouvain.be/reflex/ne-dites-pas-dites-2/ https://sites.uclouvain.be/reflex/ne-dites-pas-dites-2/#respond Mon, 15 Sep 2014 09:03:33 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?p=31253 537895-gensduvoyage_ravier_def___7

http://www.lepoint.fr/societe/gens-du-voyage-et-roms-des-situations-tres-differentes-08-07-2013-1701792_23.php

#terme incorrect
#terme imprécis

(distinction entre les termes « Roms » et « gens du voyage »)

(cinq clichés sur les gens du voyage http://www.liberation.fr/societe/2013/07/23/cinq-cliches-tenaces-sur-les-gens-du-voyage_920259)

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Ne dites pas… Dites… #1 https://sites.uclouvain.be/reflex/ne-dites-pas-dites-1/ https://sites.uclouvain.be/reflex/ne-dites-pas-dites-1/#respond Mon, 15 Sep 2014 06:22:28 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?p=30363 bla bla

twitter bird détouréretweet

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Quand un bref courriel est pire qu’un long discours https://sites.uclouvain.be/reflex/quand-un-bref-courriel-est-pire-quun-long-discours/ https://sites.uclouvain.be/reflex/quand-un-bref-courriel-est-pire-quun-long-discours/#respond Tue, 12 Nov 2013 10:18:45 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?p=38973 Lire la suite ]]> icone_incompetent NEW2

Communiquer par courriel, c’est souvent rapide et efficace. Ceci dit, même quand on veut être rapide et efficace, ça vaut parfois le coup de se relire avant d’envoyer un message. Voici par exemple le courriel envoyé par une étudiante à un de ses enseignants.

Bonjour,
Je suis une étudiante qui vient de doubler sa deuxième année de master en langues et littératures xxx avec la finalité yyy#collocationR en finalité yyy. Je représente mon mémoire en décembre et je n’ai que votre cours à repasser au deuxième quadrimestre. Je souhaiterai être diplomée#ortho lexR diplômée en janvier et par conséquent, j’aimerai #ortho grammR aimerais repasser votre travail#collocationOn passe un examen et on peut donc le repasser ; on peut repasser aussi des chemises ; mais comme on ne passe pas un travail, on ne saurait le repasser. R représenter / soumettre à nouveau à la session de janvier. Cette requête #terme incorrectCette requête est possible, la preuve : elle existe ! La question est plutôt de savoir si cette requête peut être satisfaite, si on accepte d’y répondre favorablement ou tout simplement si l’arrangement proposé par l’étudiant est envisageable.est-t-elle possible?
Merci, bien cordialement,
Angelina Jolie

Certes, il n’y rien là qui nuise à la compréhension, notamment parce que le prof qui reçoit ce message peut anticiper la demande de l’étudiante, même si elle est mal formulée, parce que ce genre de demande lui est familier. Il en irait tout en autrement si le propos du message était un peu plus complexe ou inattendu.
Au fond, dans ce cas-ci, la question que devrait se poser l’étudiant est tout simplement :

DE QUOI J’AI L’AIR  ?
icone_negligent NEW3

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Plus catholique que le pape https://sites.uclouvain.be/reflex/plus-catholique-que-le-pape/ https://sites.uclouvain.be/reflex/plus-catholique-que-le-pape/#respond Fri, 11 Oct 2013 05:57:27 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?p=37413 Lire la suite ]]> (dans la série : « l’objectif, c’est de mieux c.o.m.m.u.n.i.q.u.e.r ! »)

Effectuer_valves

C’était il y a quelques semaines, au détour d’un panneau d’affichage d’une obscure cage d’escalier du Collège Erasme… Peut-être l’as-tu vu, toi aussi : quelqu’un proposait ses services de correction linguistique aux étudiants. Et, passant par là, une autre personne avait, semble-t-il, jugé l’auteur du texte coupable d’un crime de lèse-majesté linguistique : il utilisait le mot réaliser au sens de effectuer…

Pourtant, honnêtement, difficile de prétendre que cet emploi entrave la communication ou n’est pas approprié dans ce contexte. Au risque de déplaire au correcteur anonyme, je dirais que ‘réalise’ ne mérite pas l’étiquette  #terme incorrect (illustrée dans notre dernier concours), ni même celle de #terme imprécis.

En réalité, ici, on ne voit pas quelle norme cet usage viendrait transgresser. En effet, on ne peut même pas dire que cet emploi de réaliser est propre à un #registre informel ou oral.

Voyons ce que le TLFi nous dit :

Réaliser_TLFi

Bref, celui ou celle qui a barré ce terme d’un trait vengeur s’est attaqué à une victime innocente. Mieux vaut donc tourner 7 fois son bic dans sa poche…

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LFLTR 1550 – Les stéréotypes, le comique et l’ironie https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1550-les-stereotypes-le-comique-et-lironie/ https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1550-les-stereotypes-le-comique-et-lironie/#respond Tue, 09 Jul 2013 16:39:17 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=27153 Lire la suite ]]> (travail d’étudiant)

[tab: texte brut]

Vivre sans idées reçues, sans lieux communs, sans stéréotypes ; écrire sans clichés n’est pas possible de nos jours et ne l’a jamais été.  Qu’ils soient bons ou mauvais, ou même les deux, les stéréotypes nous mènent la vie dure depuis bien longtemps.  D’aucuns disent qu’ils sont bons mais qu’il faut éviter d’en faire mauvais usage, d’autres soutiennent qu’ils sont mauvais et qu’il faudrait alors en faire bon usage. Souvent assimilés à une banalité, une répétition de faits déjà ancrés dans les esprits, les stéréotypes ont aussi une connotation péjorative. L’ironie, elle aussi, est dans les mœurs depuis bien longtemps. Cette forme de comique connaît elle aussi ses détracteurs et n’est pas toujours appréciée à sa juste valeur. Cette moquerie simple, mais parfois destructrice, se sert même quelquefois de clichés pour justifier son caractère drôle. Nous essayerons ci-dessous de voir quels liens unissent et séparent ces deux idées, tout d’abord en définissant au mieux chacune d’elles puis en mettant en exergue leurs ressemblances.

(…)

Le comique « fin » n’est pas nécessairement meilleur que le comique « grossier ». La plus grande différence est que le comique « fin » est basé uniquement sur le littéraire tandis que dans le comique « grossier » interviennent des traits extra-littéraires (comme le comique du geste, comique de grimaces, etc.).

(…)

L’ironie est en somme une discipline placée sous l’idée « d’une main de fer dans un gant de velours ». Elle devient comique quand elle implique un paradoxe et quand le locuteur montre un certain détachement par rapport à ses dires. Il y a toujours une moquerie dans l’ironie, une fausse candeur ; mais cela peut parfois être très destructeur. L’ironie est très subjective et personnelle, elle est faite de sous-entendus mais elle doit être partagée sinon elle reste fade. Pour que l’ironie soit de l’humour, il faut qu’il y ait plusieurs parties en présence et plusieurs qui le comprennent.

[tab: correction]

Vivre sans idées reçues, sans lieux communs, sans stéréotypes#phrase incomplèteLe problème d'incomplétude vient du problème de #typographie : l'utilisation d'une virgule éviterait l'impression que la phrase n'est pas terminée ; écrire sans clichés n’est pas possible#posture #argumentationIl manque ici une modalisation : il s'agit d'une affirmation dont on ne connaît pas la source ni la portée. Il s'agit d'une affirmation présentée comme une vérité universelle... de nos jours#postureL'expression 'de nos jours' participe à l'impression moralisatrice et généralisante qui se dégage de cette phrase. et ne l’a jamais été#postureL'utilisation du 'jamais' renforce encore le côté généralisant du propos..  Qu’ils soient bons ou mauvais#terme incorrectOn ne peut pas parler de 'bons' ou 'mauvais' stéréotypes. Par contre, un stéréotype peut effectivement être 'positif' ou 'négatif'., ou même les deux, les stéréotypes nous #postureLa présence du 'nous', incluant l'auteur et son lectorat, ne convient pas à l'attitude neutre et distanciée que l'on attend dans ce type de travail. Voir la proposition de reformulation dans l'info-bulle suivantemènent la vie dure#registreIl s'agit d'une expression relativement familière. Sa présence est en lien avec le problème général de #posture. R Le phénomène des stéréotypes a toujours été complexe et difficile à approcher (par exemple) depuis bien longtemps#posture #registre #terme imprécisL'expression 'bien longtemps' est à la fois généralisante, peu précise et familière..  D’aucuns#sourceQui sont ces 'd'aucuns' ? disent qu’ils#cohésionMême si l'on peut deviner que ce 'ils' se rapporte aux stéréotypes, ce dernier renvoie, d'un point de vue syntaxique, à 'd'aucuns'. Ceci rend la phrase peu claire. R disent que ces stéréotypes... sont bons mais qu’il faut éviter d’en faire mauvais usage#contenu non pertinent #info manquanteQue signifierait 'faire mauvais usage d'un bon stéréotype' ?d’autres#sourceQui sont ces 'autres' ? soutiennent qu’ils sont mauvais et qu’il faudrait alors en faire bon usage#contenu non pertinent #info manquanteQue signifierait 'faire bon usage d'un mauvais stéréotype' ?. Souvent assimilés à#terme incorrectUn stéréotype n'est pas 'assimilé à une banalité'. Il serait plus correct de dire que les stéréotypes sont souvent R construits à partir de banalités etc. une#morphème gramm #ortho grammIl serait plus correct d'utiliser le pluriel R des banalités banalité, une#ponctuation #morphème grammSi l'objectif du scripteur est de définir la banalité comme une 'répétition de faits...', il serait plus clair de mettre ce propos entre parenthèses. S'il s'agit d'ajouter un élément, il conviendrait alors d'écrire R (ou) à une répétition de faits... répétition de faits déjà ancrés dans les esprits, les stéréotypes ont aussi#argumentationL'utilisation de 'aussi' sous-entend que ce qui précède n'est pas péjoratif. Or le rapport entre les différentes connotations du terme 'stéréotype' n'est pas clair... une connotation péjorative. L’ironie#ponctuation #connecteurUn nouveau concept est amené sans que l'on ait d'indice de balisage pour ménager la transition. Il s'agirait de créer un nouveau paragraphe et d'utiliser un connecteur plus explicite. R L'ironie, quant à elle, ..., elle aussi, est dans les mœurs#terme imprécis #registreR est une pratique répandue depuis bien longtemps#terme imprécis #registrecf. info-bulle plus haut. Cette forme de comique connaît elle aussi ses détracteurs et n’est pas toujours appréciée à sa juste valeur#postureIl y a ici un jugement personnel derrière l'expression 'à sa juste valeur' (le scripteur semble critiquer les détracteurs de l'ironie qui sous-estimeraient sa valeur).Cette#cohésionA quoi renvoie le 'cette' ? A l'ironie, qui serait alors définie comme une 'moquerie simple' ? moquerie simple#collocationQu'entend-on par 'moquerie simple' ? S'agit-il d'une définition de l'ironie ?, mais parfois destructrice#terme incorrect #postureIl s'agit d'un terme très fortement connoté, emphatique. , se sert même#posturePourquoi utiliser le modalisateur 'même' ? Pour renforcer l'emphase ? Dans quel but ? quelquefois de clichés pour justifier#terme incorrect #posture #contenu non pertinentIl est erroné de dire que la moquerie (une attitude, un phénomène) chercherait à 'justifier' quelque chose. En supposant que l'on serait d'accord sur le fond, on pourrait reformuler comme ceci : R Le caractère comique de cette moquerie réside parfois dans le recours aux clichés son caractère drôle#terme imprécis #collocationL'association 'caractère drôle' ne fonctionne pas comme une collocation 'standard' faisant sens. R son caractère comiqueNous essayerons ci-dessous#ponctuationLe scripteur semble conclure cette introduction. Sans doute un passage à la ligne permettrait-il de mieux comprendre la transition. de voir quels liens unissent et séparent#collocationOn ne peut pas dire que des 'liens séparent' deux choses. R et les éléments qui distinguent ces deux idées#cohésion #terme imprécisOn est un peu perdu : s'agit-il bien de comparer stéréotypes et ironie ? Le terme 'idées' n'est pas suffisamment précis non plus. R ces deux ressorts comiques, tout d’abord en définissant au mieux chacune d’elles puis en mettant en exergue leurs ressemblances#info manquanteLe début de la phrase évoque ce qui pourrait 'séparer' les deux notions ; or la phrase se termine en évoquant uniquement les ressemblances..

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Le comique « fin » n’est pas nécessairement meilleur que le comique « grossier ». La plus grande différence est que le comique « fin » est basé uniquement sur le littéraire tandis que dans le comique « grossier » interviennent des traits extra-littéraires (comme le comique du geste, comique de grimaces, etc.).

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L’ironie est en somme une discipline placée sous l’idée « d’une main de fer dans un gant de velours ». Elle devient comique quand elle implique un paradoxe et quand le locuteur montre un certain détachement par rapport à ses dires. Il y a toujours une moquerie dans l’ironie, une fausse candeur ; mais cela peut parfois être très destructeur. L’ironie est très subjective et personnelle, elle est faite de sous-entendus mais elle doit être partagée sinon elle reste fade. Pour que l’ironie soit de l’humour, il faut qu’il y ait plusieurs parties en présence et plusieurs qui le comprennent.

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LROM 1112 – Deux types de manuscrits (2) https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lrom-1112-deux-types-de-manuscrits-2/ https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lrom-1112-deux-types-de-manuscrits-2/#respond Tue, 09 Jul 2013 07:40:21 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=26763 Lire la suite ]]> Comparez la nature et la fonction du manuscrit médiéval et du manuscrit moderne en tant qu’objets matériels. Citez et décrivez les approches critiques et philologiques qui s’appliquent respectivement à l’analyse de l’un et de l’autre.

[tab: copie brute]

Le manuscrit médiéval peut se définir comme étant une « transcription » des textes antiques par les clercs du Moyen-Age. Il ne correspond jamais à l’œuvre originale, celle-ci étant la plupart du temps disparue, car il est à la fois rempli d’erreurs involontaires (fautes, répétitions, blancs…) ou volontaires (clauses…) à l’initiative du copiste.

[tab: correction]

Le manuscrit médiéval peut se définir comme étant une « transcription » des textes antiques par les clercs du Moyen-Age. Il ne correspond jamais à l’œuvre originale, celle-ci étant la plupart du temps disparue, car il est à la fois rempli d’erreurs involontaires (fautes, répétitions, blancs…) ou volontaires (clauses#terme incorrectConfusion avec le mot R gloses…) à l’initiative du copiste.

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LROM 1311 – La standardisation des langues (1) https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lrom-1311_la-standardisation-des-langues_1/ Thu, 02 May 2013 08:39:12 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15743 Lire la suite ]]> (a) Quelles sont les langues romanes vivantes (‘langue’ étant pris au sens de faisceau de dialectes apparentés) qui n’ont pas débouché sur une variété standard bien institutionnalisée ?

(b) Parmi toutes celles-ci, laquelle a le moins fait l’objet d’un travail de standardisation ?

(c) Pour quelles raisons, à votre avis, n’a pas eu lieu ce travail ?

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Le rhéto-frioulan présente un groupe de variétés de langue qui peut se diviser en trois groupes : le romanche, le ladin et le frioulan. Ces groupes se situent dans des pays différents (Suisse pour le Romanche et Italie pour le ladin & frioulan. Ce facteur ne favorise pas la standardisation.

De plus, surtout pour le romanche, ces variétés sont assez morcelées (en Suisse, dans le canton des Grisons où on parle le romanche, il y a des zone italophone & germanophone entre les zones où on parle le romanche). Ce facteur ne favorise pas non plus la standardisation.

Ce morcellement est du aux différentes invasions et au dynamisme des dialectes vénète et lombard. Différents facteurs impliquent donc cette non-standardisation : le fait que cet ensemble de parlers se découpent en 3 groupes, que ces groupes se trouvent en de différents pays, et enfin le morcellement même de ces groupes qui ne présentent pas une étendue géographiquement homogène (exception du frioulan).

[tab: correction]

Le rhéto-frioulan présente#terme incorrectLe verbe être suffit. On observe ici sans doute un effet d'hyper-correctisme. R 'Le rhéto-frioulan est un groupe' un groupe de variétés de langue#ortho grammR 'variétés de langues' qui peut se diviser en trois groupes#terme imprécisIl convient d'éviter la confusion entre les différents types de regroupement évoqués. R 'qui peut lui-même se diviser en trois sous-groupes' : le romanche, le ladin et le frioulan. Ces groupes#terme incorrectCeci induit à nouveau une confusion possible. R 'Ces langues' se situent#terme incorrectA partir du moment où l'on utilise le bon terme comme sujet ('langues' au lieu de 'groupes'), le verbe approprié est différent. R 'sont parlées' ou éventuellement 'se répartissent' dans des pays différents (Suisse#morphème grammR 'en Suisse' pour le Romanche#typographieLes langues ne prennent pas de majuscule (on observe en plus une incohérence, puisque le scripteur a par ailleurs eu recours aux minuscules pour les langues). R 'le romanche' et Italie#morphème grammR 'en Italie' pour le ladin &#registre #morphème gramm #typographieL’esperluette n’est pas pertinente pour remplacer le 'et' dans un texte suivi. De plus, il manque un article pour 'frioulan'. frioulan#typographieIl faut fermer la parenthèse (ouverte après 'différents') après 'frioulan'.Ce facteur#cohésion #info manquanteLe facteur en question n’est pas formulé explicitement alors que le scripteur utilise un 'ce' comme si c’était le cas ne favorise pas la standardisation.

De plus, surtout pour le romanche#ordre illogique #cohésionPlacer l’incise ici crée une manque de clarté dans le propos. On mélange propos général et exemple particulier. R voir plus loin la reformulation complète de la phrase, ces variétés sont assez morcelées (en Suisse, dans le canton des Grisons où on parle le romanche, il y a des zones italophone &#registre #typographieL’esperluette n’est pas pertinente pour remplacer le 'et' dans un texte suivi. germanophone entre les zones où on parle le romanche).#tournure confuse #connecteurOn gagnerait en clarté à présenter explicitement le contenu des parenthèses comme un exemple de morcellement, dans une phrase indépendante. R ‘En ce qui concerne le romanche, par exemple, on constate qu’il est parlé en Suisse dans diverses zones du canton des Grisons, mais que ces zones sont séparées par des zones italophones et germanophones.’ Ce facteur#cohésionCe n'est pas suffisamment explicite, il faut préciser de quel facteur il s'agit (d'autant que la phrase qui précède était longue). R 'Ce morcellement' ne favorise pas non plus la standardisation.

Ce morcellement#ordre illogique #connecteurLe scripteur vient de ‘conclure’ en faisant le lien entre le morcellement et l’absence de standardisation, puis revient sur la description du morcellement. Il conviendrait de faire remonter ce paragraphe ou, au minimum, de le connecter à ce qui précède en précisant qu'il s'agit d'un ajout. R 'Précisons que le morcellement, dans ce cas, est dû aux...' est du#ortho lex #nouvelle orthoL'article 'du' ne prend pas d'accent tandis que le participe passé de devoir, oui. Même si l'on applique les nouvelles conventions orthographiques, où l'accent circonflexe sur le 'u' disparait systématiquement, cet accent est maintenu précisément sur le 'dû' de 'devoir' pour éviter la confusion de ces homonymes fréquents. R 'est dû aux' aux différentes invasions et au dynamisme des dialectes vénète et lombard. Différents facteurs#ponctuationOn arrive à la conclusion ; il serait plus pertinent de faire un passage à la ligne. impliquent donc cette#cohésionLe scripteur a évoqué la standardisation plus haut mais a ensuite reparlé du morcellement, ce qui rend l’utilisation du 'cette' erronée. non-standardisation : le fait que cet ensemble de parlers se découpent en 3 groupes, que ces groupes se trouvent#terme imprécisR 'sont localisés' ou 'se retrouvent' en de#morphème grammR 'sur' ou 'dans' (selon le verbe qui précède) différents pays, et enfin le morcellement même de ces groupes qui ne présentent pas une étendue géographiquement homogène#collocationR 'qui ne sont pas présents sur un territoire géographique(ment) homogène' (exception du #collocationR 'exception faite du...'frioulan).

 

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LFLTR 1120_La confusion autour du terme ‘libertins’ https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1120_la-confusion-autour-du-terme-libertins/ Thu, 02 May 2013 07:48:11 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15533 Lire la suite ]]> Selon l’extrait ci-dessous, quels éléments rendent l’utilisation du terme ‘libertins’ confus dans le contexte de l’époque ?

Et d’autre part, il (le mot ‘libertins’) est d’une grande confusion car il s’applique aussi bien à certains jeunes débauchés de la noblesse, qui refusent d’adhérer à l’ordre moral, qu’à certains philosophes dont le souci de liberté philosophique s’associe à une profonde horreur du scandale.

Antoine Adam & Robert Abirached, in Encyclopaedia Universalis

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Le terme ‘ libertins’ est confus dans ce texte car il s’applique à deux genres de personnes bien distincts voire différents. En effet est évoquée la ‘jeunesse débauché de la noblesse’ dont le but est d’être opposé à l’ordre moral, à la tradition. Tandis que l’autre genre de personne évoquée est un groupe composés de certains philosophe dont le but ici est d’éviter le scandale dans leur liberté philosophique.

Finalement, la confusion provient des buts soutenus par les deux groupes distincts.

[tab: correction]

Le terme ‘libertins’ est confusLe terme 'confus' s'appliquerait mieux au mot 'raisonnement' ; on ne peut pas vraiment dire qu'un mot est confus. On est ici très proche du problème de #collocation. R le terme 'libertins' est ambigu... dans ce texte car il s’applique à deux genres#registreR 'catégories' 'types' de personnes bien distincts voire différents#terme incorrectPléonasme. Le 'voire' suggère que 'différents' précise encore le terme 'distincts', ce qui n'est pas le cas.En effet#connecteurOn annonce que l’on va évoquer deux 'genres'. Il serait donc opportun de baliser explicitement ces deux éléments, par exemple avec R 'd’un côté…, de l’autre…' ou 'd’une part…, d’autre part…' est évoquée#tournure confuse #syntaxe incongrueL'inversion sujet/verbe ainsi que l'utilisation de la voie passive rendent la phrase plus difficile à comprendre. R 'En effet, le mot évoque d'abord...' la ‘jeunesse débauchée de la noblesse’ dont le but est d’être opposé#tournure confuse #ortho grammIl est inutile d'utiliser la voie passive. De plus, le scripteur a oublié l'accord du participe passé avec 'la jeunesse'. R 'dont le but est de s'opposer' à l’ordre moral, à la tradition. Tandis que l’autre genre#terme imprécis #registreCf. remarque plus haut pour le même terme. de personne évoquée#ortho grammOn évoque un groupe de personnes. Il serait plus pertinent de mettre le mot 'personnes' au pluriel. R 'l'autre type de personnes auxquelles/auquel le mot réfère' est un groupe composés#ortho grammR 'un groupe composé de' de certains philosophe#ortho grammR 'certains philosophes' dont le but#terme incorrectOn ne peut pas vraiment dire qu'il s'agit de leur but, mais plutôt d'une attitude générale que cette catégorie de philosophes adopte. ici#cohésion #terme incorrectA quoi réfère le 'ici' ? est d’éviter le scandale dans leur liberté philosophique#morphème gramm #collocationOn ne comprend pas le sens exact de l'expression 'éviter le scandale dans...' R 'tout en restant dans le cadre de leur liberté philosophique'. Finalement, la confusion provient des buts soutenus par les deux groupes distincts.

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LFLTR 1120 – La polémique des libertins (2) https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1120_la-polemique-des-libertins_2/ Thu, 02 May 2013 07:28:11 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15453 Lire la suite ]]> Expliquez en quelques mots la phrase suivante : « On les appelle ‘libertins’. Le mot appartient d’ailleurs au langage de la polémique. Il veut être injurieux » De quelle polémique s’agit-il et pourquoi est-ce injurieux ?

Le XVIIe siècle est, dans l’ensemble de l’Europe, une époque de restauration des hiérarchies civiles et ecclésiastiques, aussi bien que des valeurs traditionnelles dans le domaine de la morale et de la religion. Mais derrière ce retour à l’ordre existe une famille d’esprits qui ne sont pas d’accord avec leur siècle, et qui placent très haut l’indépendance de la pensée. On les appelle « libertins ». Le mot appartient d’ailleurs au langage de la polémique. Il veut être injurieux. Et, d’autre part, il est d’une grande confusion car il s’applique aussi bien à certains jeunes débauchés de la noblesse, qui refusent d’adhérer à l’ordre moral, qu’à certains philosophes dont le souci de liberté philosophique s’associe à une profonde horreur du scandale.

Il est nécessaire d’étudier ces deux sortes de libertinage, de marquer la place qu’elles occupent dans un monde demeuré chrétien. On le fera en plaçant au centre de cette enquête la France, où ces mouvements ont été particulièrement vifs et importants, mais sans oublier les apports, d’une efficacité capitale, de l’Angleterre et de l’Italie. D’autre part, on exposera la pensée des « libertins » philosophes, pour fixer leur véritable position en face de l’ordre civil et de l’orthodoxie.

Originairement, le libertinage est une « licence de l’esprit qui rejette les croyances religieuses », et les libertins du XVIIe siècle peuvent être considérés comme les ancêtres directs des « rationaux », puis des philosophes de l’âge des Lumières. Après la mort de Louis XIV, qui déchaine des forces depuis longtemps contenues, la Régence1 donne libre cours à un épicurisme plus pratique que spéculatif : ce n’est pas l’irréligion qui caractérise d’abord les roués2, mais une propension sans frein à la débauche. Le mot de libertinage prend alors des acceptions de plus en plus flottantes, jusqu’à désigner, pour finir, toute frivolité ou liberté de comportement. Pour en trouver une définition un peu précise, il faut avoir recours à la production romanesque du XVIIIe siècle : de Crébillon fils à Duclos et à Choderlos de Laclos, il se développe en effet une sorte de théorie du libertinage, mise en action par des personnages calculateurs et épris d’analyse. Qu’on les nomme « petits-maîtres », « fats » ou « caillettes », ces libertins sont issus de la réalité sociale, sans qu’on puisse dire qu’ils la reflètent purement et simplement : ils possèdent l’autonomie et la cohérence de types littéraires qui introduisent des principes d’explication dans la confusion des choses et qui ont la passion d’ordonner le monde sous leur regard.

 Antoine Adam & Robert Abirached, in Encyclopaedia Universalis

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La société européenne du XVII siècle renoue avec les traditions et restaure les hiérarchies civiles et religieuses qu’il y avait avant. Mais un certain groupe de personne ce détache de cette société, on les nomme ‘les libertins’. Ce mot provient du langage de la polémique car il sucite un débat vif et des critiques, ce qui provoque la marginalisation de ces personnes qui ne suivent pas le model traditionnel. Ce mot ‘libertin’ veut aussi être injurieux étant donné qu’il s’oppose à la société, ce qui provoque des injures à son égard.

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La société européenne du XVII siècle renoue avec les traditions et restaure les hiérarchies civiles et religieuses qu’il y avait avant#registre inapproprié #terme incorrect #info manquanteL'expression relève plutôt d'un langage familier. Il s'agit aussi d'une forme de pléonasme : les verbes 'renouer' et 'restaurer' suggèrent déjà que l’on remet en place quelque chose qui était présent avant. Eventuellement, on précisera la période dont sont issues ces traditions et ces hiérarchies.. Mais un certain groupe de personne ce#ortho grammHomonymes. R 'se' détache de cette société, on les nomme ‘les libertins’. Ce mot provient#terme incorrectR 'relève' du langage de la polémique car#connecteur #tautologieLe 'car' sous-entend que l’on va donner une explication. Or on ne fait que conforter l’idée de polémique en évoquant des débats et des critiques. il#cohésionOn ne peut pas dire que c'est le mot qui suscite le débat. Il s'agit de la philosophie, des comportements, des propos des libertins qui génèrent la polémique. sucite#orthographe lexicaleR 'suscite' un débat vif et des critiques, ce qui#cohésionL'antécédent du 'ce qui' n'est pas clair. Est-ce le débat qui provoque la marginalisation ? Les critiques ? Autre chose ? provoque la marginalisation de ces personnes qui ne suivent pas le model#orthographe lexicaleR 'modèle' traditionnel. Ce mot ‘libertin’ veut aussi être injurieux étant donné qu’il#cohésionLe 'il' renvoie normalement à 'ce mot' mais il est ici utilisé comme s’il renvoyait à la personne du libertin. C'est bien ce dernier et non le mot qui s'oppose à la société. s’oppose à la société, ce qui provoque des injures à son égard.

Remarque générale sur la dernière phrase#argumentation #information manquante #reprise de l'informationLa logique sous-jacente n'est pas claire et est trop implicite, ce qui rend le raisonnement presque incompréhensible.

 

 

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LFLTR 1550 – Les descriptions dans les romans réalistes (2) https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1550_les-descriptions-dans-les-romans-realistes_2/ Thu, 02 May 2013 07:12:06 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15423 Lire la suite ]]> Selon l’extrait de D. Kunz Westerhoff ci-dessous, quelles sont les fonctions attribuées aux descriptions dans le réalisme et particulièrement dans les romans ? Dans quelle mesure ces fonctions correspondent-elles aux notions d’effet de réel et d’illusion référentielle décrites par Barthes ? Explicitez votre réponse (taille maximum de la réponse : 1 page)

« (…) la littérature du XIXe siècle ne fait pas des événements historiques un simple arrière-plan, un décor de l’action fictionnelle. Elle les place au cœur des intrigues et interroge, à partir de la représentation des personnages, des rapports politiques et sociaux. Dans le roman, genre par excellence du réalisme, une forme s’impose plus particulièrement et prend un essor extraordinaire au XIXe s. : la description. Alors qu’elle avait un rôle secondaire, ornemental ou didactique, sous l’Ancien Régime, la description moderne devient le mode majeur de présentation du réel. Toutefois, il s’agit de différencier et d’historiciser diverses stratégies réalistes.
Chez Balzac, le réalisme vise à expliquer le monde social et à parvenir à un savoir total. Une dialectique s’instaure dès lors entre le particulier et le général. Les personnages, individus singuliers, ne sont décrits qu’à partir de leurs coordonnées spatio-temporelles, avec un grand luxe de détails concrets. Cependant, la description revêt une fonction symbolique : les personnages sont typifiés, les choses servent d’indice d’une catégorie de personnalités, d’une classe sociale, d’un milieu. Le narrateur balzacien accumule des éléments contradictoires, parce qu’il ne vise pas une vérité référentielle, mais une vraisemblance fondée sur des stéréotypes culturels et sur des causalités sociales. Dans ce monde fictionnel saturé de sens, tout fait signe. L’induction et la déduction sont également sollicitées pour saisir la globalité du contexte social : tout comme le scientifique peut reconstituer un squelette entier à partir d’un fragment, le romancier peut englober souverainement la réalité humaine à partir d’un détail significatif. Cette fonction d’indice attribuée aux objets jouera un rôle central dans l’apparition du genre policier, qui naît au milieu du XIXe siècle.
À l’inverse de ce réalisme « objectif », Stendhal met en œuvre un réalisme subjectif, qui se construit à partir des perceptions partielles des personnages. Ce n’est pas une totalité du savoir qui est visée, mais un idéal individuel largement héroïsé, fondé sur une vérité du sujet et de ses affects. Toute vérité objective échappe aux protagonistes, qui ne perçoivent les événements que de leur point de vue, naïf et limité, selon des focalisations narratives que le critique Georges Blin a nommées « restrictions de champ ». Dans La Chartreuse de Parme, la bataille de Waterloo n’est appréhendée que par les états perceptifs, hétérogènes et décousus, du héros : toutefois, l’immédiateté des sensations, l’absence d’unité logique et temporelle, la déliaison des actions narratives disent quelque chose de la chute de l’empire napoléonien, bien que ce ne soit pas sur le mode d’un savoir explicatif. Ainsi, une conception éminemment moderne du réel se met en place, fondée sur le hasard, l’accident, le fait particulier. Les fractures de l’Histoire rompent l’idéalisme d’un savoir objectif et universel. En lieu et place d’une omniscience narrative, c’est une conscience passive des sensations qui s’impose, où le réel se présente dans les défaillances du sens. (…) »

D. Kunz Westerhoff, « Histoire littéraire des XIXe – XXIe siècles », cours sur « L’effet de réel » du 16 mars 2007, Université de Lausanne, résumé disponible en ligne : http://www.unil.ch/fra/page43149.html

 

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Sous l’Ancien Régime, la description avait un rôle secondaire mais depuis le XIXe s. elle est placée au cœur des intrigues. Dans le roman, la description s’impose, elle devient le « mode majeur de présentation du réel »

Chez Balzac (réalisme « objectif »), les personnages sont décrits avec beaucoup de traits mais la description a une fonction symbolique : typifier les personnages. Il y a une accumulation d’éléments contradictoires car il ne recherche pas une vérité mais une vraisemblance. L’induction et la déduction sont importantes pour comprendre le contexte.

 

 

Dans le réalisme « subjectif », cela se construit à partir des perceptions partielles. Peu de descriptions, pas beaucoup de mode explicatif mais justement, le réel se « présente dans les défaillances du sens ».

Pour Barthes, les descriptions sont à la base des connotations insignifiantes d’un point de vue structural mais il se rend compte qu’elles contribuent à l’illusion référentielle, elles mettent en évidence la vraisemblance du récit. L’illusion référentielle c’est un référent sans signifié et donc le signe devient « je suis réel » ce qui donne lieu à l’effet de réel.  Tout cela pour poser les base de la vraisemblance du récit.

L’effet du réel peut aussi se retrouver dans un manque de descriptions car cela laisse place à l’imagination, le lecteur comble les manques en mettant en place un « réel fictif ».

Ces deux sortes de réalisme correspondent aux idées de Barthes.

 

 

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Sous l’Ancien Régime, la description avait un rôle secondaire mais depuis le XIXe s. elle est placée au cœur des intrigues. Dans le roman, la description s’impose, elle devient le ‘mode majeur de présentation du réel’.#sourceil n’est pas précisé que ce 'cadre théorique' est proposé par Kunz Westerhoff R 'D'après D. Kunz Westerhoff...'Chez Balzac (réalisme ‘objectif’), les personnages sont décrits avec beaucoup de traits#terme imprécis #registreL’expression complète est trop généralisante. De plus, 'beaucoup de' relève d'un registre moins soutenu que 'de nombreux', par exemple. R 'par le biais de nombreux traits, comme...' mais#connecteurLe 'mais' indique normalement une opposition alors qu'ici, les deux idées s’enchaînent simplement. L’idée d’opposition présente dans l’extrait de texte fourni et concrétisée par l’utilisation d’un 'cependant' renvoie à l’apparente contradiction entre la profusion de détails concrets et leur utilisation pour créer des types, des catégories symboliques. R 'et' la description a une fonction symbolique : typifier les personnages. Il y a#terme imprécis #connecteurCela manque de précision et il manque un connecteur ou un terme de reprise pour comprendre la logique qui fait passer le scripteur d’une idée à l’autre. R 'Ces éléments de description, accumulés, sont parfois contradictoires, car…' une accumulation d’éléments contradictoires car il ne recherche pas une vérité mais une vraisemblance. L’induction#connecteurRien n'indique comment l'on passe, dans le raisonnement, de l'idée précédente à cette nouvelle idée, ni le rapport que ces deux éléments d'information entretiennent. R 'De plus, l’induction et la déduction sont importantes… ' et la déduction sont importantes pour comprendre le contexte.

Dans le réalisme ‘subjectif’#info manquanteIl s'agit d'un autre type de réalisme, opposé au premier (celui de Balzac) ; il conviendrait de préciser qui sont ses représentants. R 'Dans le réalisme subjectif à la Stendhal, cela…'cela#cohésionL’élément auquel renvoie le 'cela' n’est pas clair : la compréhension du contexte ? la typification des personnages ? se construit à partir des perceptions partielles. Peu de descriptions, pas beaucoup de mode explicatif mais justement, le réel se ‘présente dans les défaillances du sens’.

Pour Barthes, les descriptions sont à la base#terme incorrectBelgicisme. R 'au point de départ' ou 'initialement' des connotations#terme incorrectBarthes évoque la description objective de détails ; on est donc bien dans la dénotation et non dans la connotation. insignifiantes d’un point de vue structural#terme imprécis #info manquanteQue veut-on dire par 'point de vue structural' ? mais il se rend compte qu’elles contribuent à l’illusion référentielle, elles#connecteurIl manque une connexion pour comprendre le rapport entre les différentes parties de cette (longue) phrase. R 'parce qu’elles...' mettent en évidence#terme incorrect #collocationR 'elles donnent au récit une vraisemblance' la vraisemblance du récit. L’illusion référentielle#ponctuationR 'L’illusion référentielle, c’est un référent…' c’est un référent sans signifié#contenu non pertinentCe n’est pas ainsi que l’on peut définir l’illusion référentielle. De plus, le scripteur n’explique pas ce qu’il entendrait par 'référent sans signifié'. et donc#connecteurLe rapport de sens proposé n'est pas pertinent. On ne comprend pas le lien de conséquence entre ce qui précède et ce qui suit. le signe devient ‘je suis réel’#syntaxe incongrue #info manquanteIl est pratiquement impossible de faire sens. ce qui donne lieu à l’effet de réel#tautologieOn ne fait que répéter ce qui a déjà été dit, sans expliquer..  Tout cela pour poser#phrase incomplèteIl n'y a ni sujet, ni verbe principal. les base de la vraisemblance du récit.

L’effet du réel peut aussi se retrouver dans un manque de descriptions car cela laisse place à l’imagination, le lecteur comble les manques en mettant en place un ‘réel fictif’.

Ces deux sortes de réalisme correspondent aux idées de Barthes#info manquanteRaisonnement implicite, manque de précision..

 

 

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