#collocation – REFLEX https://sites.uclouvain.be/reflex Le 1er blog pour mieux communiquer à l'université Tue, 19 Sep 2023 07:26:49 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.2 De quoi t’as l’air ? #2 Euh… un peu naïf, peut-être ? https://sites.uclouvain.be/reflex/de-quoi-tas-lair-2/ https://sites.uclouvain.be/reflex/de-quoi-tas-lair-2/#respond Mon, 15 Sep 2014 08:21:24 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?p=30663 #tautologie
#tournure confuse
#détails inutiles
#registre
#posture
#terme imprécis
#contenu non pertinent
#ordre illogique
#source
#collocation

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De quoi t’as l’air ? #1 Euh… un peu snob, peut-être ? https://sites.uclouvain.be/reflex/de-quoi-tas-lair-1/ https://sites.uclouvain.be/reflex/de-quoi-tas-lair-1/#respond Mon, 15 Sep 2014 07:59:37 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?p=30473 #tournure confuse
#détails inutiles
#registre
#argumentation
#posture
#collocation

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Des collocations problématiques https://sites.uclouvain.be/reflex/des-collocations-problematiques/ https://sites.uclouvain.be/reflex/des-collocations-problematiques/#respond Tue, 13 May 2014 20:27:56 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?p=39963 Lire la suite ]]> ADNLe discours scientifique présente toute une série d’expressions caractéristiques qui correspondent à des opérations récurrentes dans une démarche de recherche : construire une problématique, formuler une question, élaborer et confirmer/infirmer des hypothèses, présenter et discuter des résultats, tirer des conclusions, etc.

À force de lire ces expressions, certains étudiants finissent parfois par les mélanger et créent ainsi des #collocations impropres, que ce soit parce qu’elles sont tout simplement inattendues ou parce qu’elles associent un verbe et un nom qui ne peuvent être combinés en raison de leur sémantisme propre. Dans les travaux d’étudiants, on trouve ainsi souvent des formules comme :

« répondre à notre problématique#collocationR on peut répondre à une question, mais pas à une problématique ; on peut par contre l’examiner, l’éclairer, l’étudier, etc.»

« répondre à nos hypothèses#collocationR idem »

« résoudre une hypothèse#collocationR on peut résoudre un problème, mais pas une hypothèse ; une hypothèse est une affirmation qui peut être validée, vérifiée, discutée, confirmée, confrontée à des données, etc. »

« approcher notre hypothèse#collocationR collocation qui est plus inhabituelle que fautive et qui souffre surtout de son imprécision ; on préférera des expressions comme celles suggérées dans l’exemple précédent »

Bref, ceci rappelle qu’il faut éviter de reprendre des formulations uniquement parce qu’elles nous paraissent familières et qu’il faut s’interroger sur le sens précis des mots que l’on utilise.

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Quand un bref courriel est pire qu’un long discours https://sites.uclouvain.be/reflex/quand-un-bref-courriel-est-pire-quun-long-discours/ https://sites.uclouvain.be/reflex/quand-un-bref-courriel-est-pire-quun-long-discours/#respond Tue, 12 Nov 2013 10:18:45 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?p=38973 Lire la suite ]]> icone_incompetent NEW2

Communiquer par courriel, c’est souvent rapide et efficace. Ceci dit, même quand on veut être rapide et efficace, ça vaut parfois le coup de se relire avant d’envoyer un message. Voici par exemple le courriel envoyé par une étudiante à un de ses enseignants.

Bonjour,
Je suis une étudiante qui vient de doubler sa deuxième année de master en langues et littératures xxx avec la finalité yyy#collocationR en finalité yyy. Je représente mon mémoire en décembre et je n’ai que votre cours à repasser au deuxième quadrimestre. Je souhaiterai être diplomée#ortho lexR diplômée en janvier et par conséquent, j’aimerai #ortho grammR aimerais repasser votre travail#collocationOn passe un examen et on peut donc le repasser ; on peut repasser aussi des chemises ; mais comme on ne passe pas un travail, on ne saurait le repasser. R représenter / soumettre à nouveau à la session de janvier. Cette requête #terme incorrectCette requête est possible, la preuve : elle existe ! La question est plutôt de savoir si cette requête peut être satisfaite, si on accepte d’y répondre favorablement ou tout simplement si l’arrangement proposé par l’étudiant est envisageable.est-t-elle possible?
Merci, bien cordialement,
Angelina Jolie

Certes, il n’y rien là qui nuise à la compréhension, notamment parce que le prof qui reçoit ce message peut anticiper la demande de l’étudiante, même si elle est mal formulée, parce que ce genre de demande lui est familier. Il en irait tout en autrement si le propos du message était un peu plus complexe ou inattendu.
Au fond, dans ce cas-ci, la question que devrait se poser l’étudiant est tout simplement :

DE QUOI J’AI L’AIR  ?
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LFLTR 1550 – Les stéréotypes, le comique et l’ironie https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1550-les-stereotypes-le-comique-et-lironie/ https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1550-les-stereotypes-le-comique-et-lironie/#respond Tue, 09 Jul 2013 16:39:17 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=27153 Lire la suite ]]> (travail d’étudiant)

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Vivre sans idées reçues, sans lieux communs, sans stéréotypes ; écrire sans clichés n’est pas possible de nos jours et ne l’a jamais été.  Qu’ils soient bons ou mauvais, ou même les deux, les stéréotypes nous mènent la vie dure depuis bien longtemps.  D’aucuns disent qu’ils sont bons mais qu’il faut éviter d’en faire mauvais usage, d’autres soutiennent qu’ils sont mauvais et qu’il faudrait alors en faire bon usage. Souvent assimilés à une banalité, une répétition de faits déjà ancrés dans les esprits, les stéréotypes ont aussi une connotation péjorative. L’ironie, elle aussi, est dans les mœurs depuis bien longtemps. Cette forme de comique connaît elle aussi ses détracteurs et n’est pas toujours appréciée à sa juste valeur. Cette moquerie simple, mais parfois destructrice, se sert même quelquefois de clichés pour justifier son caractère drôle. Nous essayerons ci-dessous de voir quels liens unissent et séparent ces deux idées, tout d’abord en définissant au mieux chacune d’elles puis en mettant en exergue leurs ressemblances.

(…)

Le comique « fin » n’est pas nécessairement meilleur que le comique « grossier ». La plus grande différence est que le comique « fin » est basé uniquement sur le littéraire tandis que dans le comique « grossier » interviennent des traits extra-littéraires (comme le comique du geste, comique de grimaces, etc.).

(…)

L’ironie est en somme une discipline placée sous l’idée « d’une main de fer dans un gant de velours ». Elle devient comique quand elle implique un paradoxe et quand le locuteur montre un certain détachement par rapport à ses dires. Il y a toujours une moquerie dans l’ironie, une fausse candeur ; mais cela peut parfois être très destructeur. L’ironie est très subjective et personnelle, elle est faite de sous-entendus mais elle doit être partagée sinon elle reste fade. Pour que l’ironie soit de l’humour, il faut qu’il y ait plusieurs parties en présence et plusieurs qui le comprennent.

[tab: correction]

Vivre sans idées reçues, sans lieux communs, sans stéréotypes#phrase incomplèteLe problème d'incomplétude vient du problème de #typographie : l'utilisation d'une virgule éviterait l'impression que la phrase n'est pas terminée ; écrire sans clichés n’est pas possible#posture #argumentationIl manque ici une modalisation : il s'agit d'une affirmation dont on ne connaît pas la source ni la portée. Il s'agit d'une affirmation présentée comme une vérité universelle... de nos jours#postureL'expression 'de nos jours' participe à l'impression moralisatrice et généralisante qui se dégage de cette phrase. et ne l’a jamais été#postureL'utilisation du 'jamais' renforce encore le côté généralisant du propos..  Qu’ils soient bons ou mauvais#terme incorrectOn ne peut pas parler de 'bons' ou 'mauvais' stéréotypes. Par contre, un stéréotype peut effectivement être 'positif' ou 'négatif'., ou même les deux, les stéréotypes nous #postureLa présence du 'nous', incluant l'auteur et son lectorat, ne convient pas à l'attitude neutre et distanciée que l'on attend dans ce type de travail. Voir la proposition de reformulation dans l'info-bulle suivantemènent la vie dure#registreIl s'agit d'une expression relativement familière. Sa présence est en lien avec le problème général de #posture. R Le phénomène des stéréotypes a toujours été complexe et difficile à approcher (par exemple) depuis bien longtemps#posture #registre #terme imprécisL'expression 'bien longtemps' est à la fois généralisante, peu précise et familière..  D’aucuns#sourceQui sont ces 'd'aucuns' ? disent qu’ils#cohésionMême si l'on peut deviner que ce 'ils' se rapporte aux stéréotypes, ce dernier renvoie, d'un point de vue syntaxique, à 'd'aucuns'. Ceci rend la phrase peu claire. R disent que ces stéréotypes... sont bons mais qu’il faut éviter d’en faire mauvais usage#contenu non pertinent #info manquanteQue signifierait 'faire mauvais usage d'un bon stéréotype' ?d’autres#sourceQui sont ces 'autres' ? soutiennent qu’ils sont mauvais et qu’il faudrait alors en faire bon usage#contenu non pertinent #info manquanteQue signifierait 'faire bon usage d'un mauvais stéréotype' ?. Souvent assimilés à#terme incorrectUn stéréotype n'est pas 'assimilé à une banalité'. Il serait plus correct de dire que les stéréotypes sont souvent R construits à partir de banalités etc. une#morphème gramm #ortho grammIl serait plus correct d'utiliser le pluriel R des banalités banalité, une#ponctuation #morphème grammSi l'objectif du scripteur est de définir la banalité comme une 'répétition de faits...', il serait plus clair de mettre ce propos entre parenthèses. S'il s'agit d'ajouter un élément, il conviendrait alors d'écrire R (ou) à une répétition de faits... répétition de faits déjà ancrés dans les esprits, les stéréotypes ont aussi#argumentationL'utilisation de 'aussi' sous-entend que ce qui précède n'est pas péjoratif. Or le rapport entre les différentes connotations du terme 'stéréotype' n'est pas clair... une connotation péjorative. L’ironie#ponctuation #connecteurUn nouveau concept est amené sans que l'on ait d'indice de balisage pour ménager la transition. Il s'agirait de créer un nouveau paragraphe et d'utiliser un connecteur plus explicite. R L'ironie, quant à elle, ..., elle aussi, est dans les mœurs#terme imprécis #registreR est une pratique répandue depuis bien longtemps#terme imprécis #registrecf. info-bulle plus haut. Cette forme de comique connaît elle aussi ses détracteurs et n’est pas toujours appréciée à sa juste valeur#postureIl y a ici un jugement personnel derrière l'expression 'à sa juste valeur' (le scripteur semble critiquer les détracteurs de l'ironie qui sous-estimeraient sa valeur).Cette#cohésionA quoi renvoie le 'cette' ? A l'ironie, qui serait alors définie comme une 'moquerie simple' ? moquerie simple#collocationQu'entend-on par 'moquerie simple' ? S'agit-il d'une définition de l'ironie ?, mais parfois destructrice#terme incorrect #postureIl s'agit d'un terme très fortement connoté, emphatique. , se sert même#posturePourquoi utiliser le modalisateur 'même' ? Pour renforcer l'emphase ? Dans quel but ? quelquefois de clichés pour justifier#terme incorrect #posture #contenu non pertinentIl est erroné de dire que la moquerie (une attitude, un phénomène) chercherait à 'justifier' quelque chose. En supposant que l'on serait d'accord sur le fond, on pourrait reformuler comme ceci : R Le caractère comique de cette moquerie réside parfois dans le recours aux clichés son caractère drôle#terme imprécis #collocationL'association 'caractère drôle' ne fonctionne pas comme une collocation 'standard' faisant sens. R son caractère comiqueNous essayerons ci-dessous#ponctuationLe scripteur semble conclure cette introduction. Sans doute un passage à la ligne permettrait-il de mieux comprendre la transition. de voir quels liens unissent et séparent#collocationOn ne peut pas dire que des 'liens séparent' deux choses. R et les éléments qui distinguent ces deux idées#cohésion #terme imprécisOn est un peu perdu : s'agit-il bien de comparer stéréotypes et ironie ? Le terme 'idées' n'est pas suffisamment précis non plus. R ces deux ressorts comiques, tout d’abord en définissant au mieux chacune d’elles puis en mettant en exergue leurs ressemblances#info manquanteLe début de la phrase évoque ce qui pourrait 'séparer' les deux notions ; or la phrase se termine en évoquant uniquement les ressemblances..

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Le comique « fin » n’est pas nécessairement meilleur que le comique « grossier ». La plus grande différence est que le comique « fin » est basé uniquement sur le littéraire tandis que dans le comique « grossier » interviennent des traits extra-littéraires (comme le comique du geste, comique de grimaces, etc.).

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L’ironie est en somme une discipline placée sous l’idée « d’une main de fer dans un gant de velours ». Elle devient comique quand elle implique un paradoxe et quand le locuteur montre un certain détachement par rapport à ses dires. Il y a toujours une moquerie dans l’ironie, une fausse candeur ; mais cela peut parfois être très destructeur. L’ironie est très subjective et personnelle, elle est faite de sous-entendus mais elle doit être partagée sinon elle reste fade. Pour que l’ironie soit de l’humour, il faut qu’il y ait plusieurs parties en présence et plusieurs qui le comprennent.

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LROM 1112 – Deux types de manuscrits (1) https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lrom-1112_deux-types-de-manuscrits/ https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lrom-1112_deux-types-de-manuscrits/#respond Tue, 25 Jun 2013 13:46:03 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=23073 Lire la suite ]]> Comparez la nature et la fonction du manuscrit médiéval et du manuscrit moderne en tant qu’objets matériels. Citez et décrivez les approches critiques et philologiques qui s’appliquent respectivement à l’analyse de l’un et de l’autre.

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La nature et la fonction des manuscrits médiéval et moderne sous l’angle matériel divergent. D’une part le manuscrit médiéval est anonyme,ainsi qu’un parchemin fragile, unique et périssable. D’autre part, le manuscrit moderne a un auteur défini qui détermine son procédé d’élaboration pour son texte. (…)

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La nature et la fonction#ordre illogique #intro manquanteLe scripteur évoque conjointement nature et fonction mais ne parle pas de la fonction dans les lignes qui suivent. des manuscrits médiéval et moderne sous l’angle matériel#collocationR reprendre la locution utilisée dans la question, à savoir : 'en tant qu’objets matériels' OU ne rien mettre divergent. D’une part#ponctuationIl manque une virgule. le manuscrit médiéval est anonyme, ainsi qu’un parchemin fragile#rupture de constructionAnacoluthe R est anonyme et est un parchemin… OU est un parchemin anonyme, fragile…, unique et périssable. D’autre part#connecteur #contenu non pertinentLe scripteur utilise ici un connecteur qui a normalement pour fonction d’indiquer l’ordre des arguments, d’introduire un choix, de mettre en parallèle… et non réellement d’opposer deux éléments. De plus, il semble vouloir opposer le type de support et le type d’auteur, ce qui n’est pas pertinent., le manuscrit moderne a un auteur défini qui détermine son#morphème grammLe déterminant possessif est superflu puisqu'il sera présent dans 'son texte' R détermine lui-même le procédé… procédé d’élaboration pour#morphème grammR d'élaboration de son texte son texte. (…)

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LROM 1311 – La standardisation des langues (1) https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lrom-1311_la-standardisation-des-langues_1/ Thu, 02 May 2013 08:39:12 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15743 Lire la suite ]]> (a) Quelles sont les langues romanes vivantes (‘langue’ étant pris au sens de faisceau de dialectes apparentés) qui n’ont pas débouché sur une variété standard bien institutionnalisée ?

(b) Parmi toutes celles-ci, laquelle a le moins fait l’objet d’un travail de standardisation ?

(c) Pour quelles raisons, à votre avis, n’a pas eu lieu ce travail ?

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Le rhéto-frioulan présente un groupe de variétés de langue qui peut se diviser en trois groupes : le romanche, le ladin et le frioulan. Ces groupes se situent dans des pays différents (Suisse pour le Romanche et Italie pour le ladin & frioulan. Ce facteur ne favorise pas la standardisation.

De plus, surtout pour le romanche, ces variétés sont assez morcelées (en Suisse, dans le canton des Grisons où on parle le romanche, il y a des zone italophone & germanophone entre les zones où on parle le romanche). Ce facteur ne favorise pas non plus la standardisation.

Ce morcellement est du aux différentes invasions et au dynamisme des dialectes vénète et lombard. Différents facteurs impliquent donc cette non-standardisation : le fait que cet ensemble de parlers se découpent en 3 groupes, que ces groupes se trouvent en de différents pays, et enfin le morcellement même de ces groupes qui ne présentent pas une étendue géographiquement homogène (exception du frioulan).

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Le rhéto-frioulan présente#terme incorrectLe verbe être suffit. On observe ici sans doute un effet d'hyper-correctisme. R 'Le rhéto-frioulan est un groupe' un groupe de variétés de langue#ortho grammR 'variétés de langues' qui peut se diviser en trois groupes#terme imprécisIl convient d'éviter la confusion entre les différents types de regroupement évoqués. R 'qui peut lui-même se diviser en trois sous-groupes' : le romanche, le ladin et le frioulan. Ces groupes#terme incorrectCeci induit à nouveau une confusion possible. R 'Ces langues' se situent#terme incorrectA partir du moment où l'on utilise le bon terme comme sujet ('langues' au lieu de 'groupes'), le verbe approprié est différent. R 'sont parlées' ou éventuellement 'se répartissent' dans des pays différents (Suisse#morphème grammR 'en Suisse' pour le Romanche#typographieLes langues ne prennent pas de majuscule (on observe en plus une incohérence, puisque le scripteur a par ailleurs eu recours aux minuscules pour les langues). R 'le romanche' et Italie#morphème grammR 'en Italie' pour le ladin &#registre #morphème gramm #typographieL’esperluette n’est pas pertinente pour remplacer le 'et' dans un texte suivi. De plus, il manque un article pour 'frioulan'. frioulan#typographieIl faut fermer la parenthèse (ouverte après 'différents') après 'frioulan'.Ce facteur#cohésion #info manquanteLe facteur en question n’est pas formulé explicitement alors que le scripteur utilise un 'ce' comme si c’était le cas ne favorise pas la standardisation.

De plus, surtout pour le romanche#ordre illogique #cohésionPlacer l’incise ici crée une manque de clarté dans le propos. On mélange propos général et exemple particulier. R voir plus loin la reformulation complète de la phrase, ces variétés sont assez morcelées (en Suisse, dans le canton des Grisons où on parle le romanche, il y a des zones italophone &#registre #typographieL’esperluette n’est pas pertinente pour remplacer le 'et' dans un texte suivi. germanophone entre les zones où on parle le romanche).#tournure confuse #connecteurOn gagnerait en clarté à présenter explicitement le contenu des parenthèses comme un exemple de morcellement, dans une phrase indépendante. R ‘En ce qui concerne le romanche, par exemple, on constate qu’il est parlé en Suisse dans diverses zones du canton des Grisons, mais que ces zones sont séparées par des zones italophones et germanophones.’ Ce facteur#cohésionCe n'est pas suffisamment explicite, il faut préciser de quel facteur il s'agit (d'autant que la phrase qui précède était longue). R 'Ce morcellement' ne favorise pas non plus la standardisation.

Ce morcellement#ordre illogique #connecteurLe scripteur vient de ‘conclure’ en faisant le lien entre le morcellement et l’absence de standardisation, puis revient sur la description du morcellement. Il conviendrait de faire remonter ce paragraphe ou, au minimum, de le connecter à ce qui précède en précisant qu'il s'agit d'un ajout. R 'Précisons que le morcellement, dans ce cas, est dû aux...' est du#ortho lex #nouvelle orthoL'article 'du' ne prend pas d'accent tandis que le participe passé de devoir, oui. Même si l'on applique les nouvelles conventions orthographiques, où l'accent circonflexe sur le 'u' disparait systématiquement, cet accent est maintenu précisément sur le 'dû' de 'devoir' pour éviter la confusion de ces homonymes fréquents. R 'est dû aux' aux différentes invasions et au dynamisme des dialectes vénète et lombard. Différents facteurs#ponctuationOn arrive à la conclusion ; il serait plus pertinent de faire un passage à la ligne. impliquent donc cette#cohésionLe scripteur a évoqué la standardisation plus haut mais a ensuite reparlé du morcellement, ce qui rend l’utilisation du 'cette' erronée. non-standardisation : le fait que cet ensemble de parlers se découpent en 3 groupes, que ces groupes se trouvent#terme imprécisR 'sont localisés' ou 'se retrouvent' en de#morphème grammR 'sur' ou 'dans' (selon le verbe qui précède) différents pays, et enfin le morcellement même de ces groupes qui ne présentent pas une étendue géographiquement homogène#collocationR 'qui ne sont pas présents sur un territoire géographique(ment) homogène' (exception du #collocationR 'exception faite du...'frioulan).

 

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LFLTR 1120 – La guerre et le monde homérique https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1120_la-guerre-et-le-monde-homerique/ Thu, 02 May 2013 08:00:29 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15563 Lire la suite ]]> Après avoir  brièvement présenté l’Iliade et l’Odyssée, montrez les implications sociales et politiques de la guerre sur le monde homérique. Vous répondrez en 300 mots environ (marge de 10% autorisée).

‘Le monde d’Homère’ (in Bernard LEGRAS, Éducation et culture dans le monde grec. VIIIe siècle av. J.-C.- IVe siècle ap. J .C., Armand Colin, 2002, collection ‘Cursus – Histoire’, pp. 4-10)

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Quant à l’Odysée, le thème principal est le retour d’Ulysse dans sa patrie, Ithaque après un voyage agité par de nombreux obstacles. L’Odysée représente le combat personnel d’Ulysse qui à son retour tue les prétendants à la couronne ainsi que ceux de sa femme. Le thème de la guerre n’est donc pas tout à fait absent du poème.

[tab:correction]

(…) Quant à l’Odysée#ortho lexAttention, le terme est correctement orthographié dans la question ! R 'Odyssée'le thème#rupture de constructionAnacoluthe (le sujet grammatical de la phrase doit être l'objet qui est introduit par 'Quant à'). R 'Quant à l'Odyssée, elle a pour thème principal le retour...' principal est le retour d’Ulysse dans sa patrie, Ithaque#ponctuationIl s'agit d'une incise qui devrait être encadrée de virgules. R 'dans sa patrie, Ithaque, après...' après un voyage agité par#collocationR 'un voyage parsemé de nombreux obstacles' ou simplement 'un voyage agité' de nombreux obstacles. L’Odysée#ortho lexAttention, le terme est correctement orthographié dans la question ! R 'Odyssée' représente#terme incorrectR 'relate' le combat personnel d’Ulysse qui à son retour#ponctuationIl s'agit d'une incise qui devrait être encadrée de virgules R 'qui, à son retour, tue...' tue les prétendants à la couronne ainsi que ceux de sa femme#rupture de constructionZeugme grammatical ('prétendre à qqch' + 'prétendant de qqun') R 'tue les prétendants de sa femme, qui briguaient également la couronne' par exemple.. Le thème de la guerre n’est donc#info manquanteLa présence du 'donc' suggère que la conclusion arrive en toute logique. Or le raisonnement est très implicite et demande au lecteur de combler les manques. pas tout à fait absent du poème.

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LFLTR 1120_La confusion autour du terme ‘libertins’ https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1120_la-confusion-autour-du-terme-libertins/ Thu, 02 May 2013 07:48:11 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15533 Lire la suite ]]> Selon l’extrait ci-dessous, quels éléments rendent l’utilisation du terme ‘libertins’ confus dans le contexte de l’époque ?

Et d’autre part, il (le mot ‘libertins’) est d’une grande confusion car il s’applique aussi bien à certains jeunes débauchés de la noblesse, qui refusent d’adhérer à l’ordre moral, qu’à certains philosophes dont le souci de liberté philosophique s’associe à une profonde horreur du scandale.

Antoine Adam & Robert Abirached, in Encyclopaedia Universalis

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Le terme ‘ libertins’ est confus dans ce texte car il s’applique à deux genres de personnes bien distincts voire différents. En effet est évoquée la ‘jeunesse débauché de la noblesse’ dont le but est d’être opposé à l’ordre moral, à la tradition. Tandis que l’autre genre de personne évoquée est un groupe composés de certains philosophe dont le but ici est d’éviter le scandale dans leur liberté philosophique.

Finalement, la confusion provient des buts soutenus par les deux groupes distincts.

[tab: correction]

Le terme ‘libertins’ est confusLe terme 'confus' s'appliquerait mieux au mot 'raisonnement' ; on ne peut pas vraiment dire qu'un mot est confus. On est ici très proche du problème de #collocation. R le terme 'libertins' est ambigu... dans ce texte car il s’applique à deux genres#registreR 'catégories' 'types' de personnes bien distincts voire différents#terme incorrectPléonasme. Le 'voire' suggère que 'différents' précise encore le terme 'distincts', ce qui n'est pas le cas.En effet#connecteurOn annonce que l’on va évoquer deux 'genres'. Il serait donc opportun de baliser explicitement ces deux éléments, par exemple avec R 'd’un côté…, de l’autre…' ou 'd’une part…, d’autre part…' est évoquée#tournure confuse #syntaxe incongrueL'inversion sujet/verbe ainsi que l'utilisation de la voie passive rendent la phrase plus difficile à comprendre. R 'En effet, le mot évoque d'abord...' la ‘jeunesse débauchée de la noblesse’ dont le but est d’être opposé#tournure confuse #ortho grammIl est inutile d'utiliser la voie passive. De plus, le scripteur a oublié l'accord du participe passé avec 'la jeunesse'. R 'dont le but est de s'opposer' à l’ordre moral, à la tradition. Tandis que l’autre genre#terme imprécis #registreCf. remarque plus haut pour le même terme. de personne évoquée#ortho grammOn évoque un groupe de personnes. Il serait plus pertinent de mettre le mot 'personnes' au pluriel. R 'l'autre type de personnes auxquelles/auquel le mot réfère' est un groupe composés#ortho grammR 'un groupe composé de' de certains philosophe#ortho grammR 'certains philosophes' dont le but#terme incorrectOn ne peut pas vraiment dire qu'il s'agit de leur but, mais plutôt d'une attitude générale que cette catégorie de philosophes adopte. ici#cohésion #terme incorrectA quoi réfère le 'ici' ? est d’éviter le scandale dans leur liberté philosophique#morphème gramm #collocationOn ne comprend pas le sens exact de l'expression 'éviter le scandale dans...' R 'tout en restant dans le cadre de leur liberté philosophique'. Finalement, la confusion provient des buts soutenus par les deux groupes distincts.

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LFLTR 1120 – La polémique des libertins (1) https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1120_la-polemique-des-libertins_1/ Thu, 02 May 2013 07:40:41 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15513 Lire la suite ]]> Expliquez en quelques mots la phrase suivante : « On les appelle ‘libertins’. Le mot appartient d’ailleurs au langage de la polémique. Il veut être injurieux » De quelle polémique s’agit-il et pourquoi est-ce injurieux ?

Le XVIIe siècle est, dans l’ensemble de l’Europe, une époque de restauration des hiérarchies civiles et ecclésiastiques, aussi bien que des valeurs traditionnelles dans le domaine de la morale et de la religion. Mais derrière ce retour à l’ordre existe une famille d’esprits qui ne sont pas d’accord avec leur siècle, et qui placent très haut l’indépendance de la pensée. On les appelle « libertins ». Le mot appartient d’ailleurs au langage de la polémique. Il veut être injurieux. Et, d’autre part, il est d’une grande confusion car il s’applique aussi bien à certains jeunes débauchés de la noblesse, qui refusent d’adhérer à l’ordre moral, qu’à certains philosophes dont le souci de liberté philosophique s’associe à une profonde horreur du scandale.

Il est nécessaire d’étudier ces deux sortes de libertinage, de marquer la place qu’elles occupent dans un monde demeuré chrétien. On le fera en plaçant au centre de cette enquête la France, où ces mouvements ont été particulièrement vifs et importants, mais sans oublier les apports, d’une efficacité capitale, de l’Angleterre et de l’Italie. D’autre part, on exposera la pensée des « libertins » philosophes, pour fixer leur véritable position en face de l’ordre civil et de l’orthodoxie.

Originairement, le libertinage est une « licence de l’esprit qui rejette les croyances religieuses », et les libertins du XVIIe siècle peuvent être considérés comme les ancêtres directs des « rationaux », puis des philosophes de l’âge des Lumières. Après la mort de Louis XIV, qui déchaine des forces depuis longtemps contenues, la Régence1 donne libre cours à un épicurisme plus pratique que spéculatif : ce n’est pas l’irréligion qui caractérise d’abord les roués2, mais une propension sans frein à la débauche. Le mot de libertinage prend alors des acceptions de plus en plus flottantes, jusqu’à désigner, pour finir, toute frivolité ou liberté de comportement. Pour en trouver une définition un peu précise, il faut avoir recours à la production romanesque du XVIIIe siècle : de Crébillon fils à Duclos et à Choderlos de Laclos, il se développe en effet une sorte de théorie du libertinage, mise en action par des personnages calculateurs et épris d’analyse. Qu’on les nomme « petits-maîtres », « fats » ou « caillettes », ces libertins sont issus de la réalité sociale, sans qu’on puisse dire qu’ils la reflètent purement et simplement : ils possèdent l’autonomie et la cohérence de types littéraires qui introduisent des principes d’explication dans la confusion des choses et qui ont la passion d’ordonner le monde sous leur regard.

Antoine Adam & Robert Abirached, in Encyclopaedia Universalis

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Les ‘libertins’ sont des personnes qui ne suivent pas les lois de la religion. Il s’agit de libres penseurs qui prônent l’indépendance de la pensée et qui s’opposent à la pureté, à la chasteté. Or, le XVIIe siècle est une époque de restauration, de retour à l’ordre dans le domaine civil, religieux ou encore moral. Elle accorde beaucoup d’importance aux valeurs traditionnelles.

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Les ‘libertins’ sont des personnes qui ne suivent pas les lois#terme trop général #collocation impropreR 'les préceptes de la religion' de la religion. Il s’agit de libres penseurs qui prônent l’indépendance de la pensée#tautologieC'est la définition même de 'libre penseur'. Eventuellement, on aurait pu mettre cette information entre parenthèse, à titre explicatif. R 'libres penseurs (des personnes qui prônent l'indépendance de la pensée)' et qui s’opposent à la pureté, à la chasteté#contenu non pertinent #collocation impropreOn ne peut pas vraiment dire que l’on s’oppose à la pureté en tant que telle. R 'rejettent la règle de chasteté' (par exemple)Or,#typographie'Or' est une conjonction de coordination qui ne peut pas être suivie d’une virgule, sauf pour placer une incise comme dans 'Or, quelles que soient les circonstances, il est impossible de…', par exemple. R 'Or le XVIIe siècle est..' le XVIIe siècle est une époque de restauration, de retour à l’ordre dans le domaine civil, religieux ou encore moral. Elle accorde beaucoup d’importance aux valeurs traditionnelles.

Remarque générale sur ce passage#info manquanteGlobalement, le raisonnement est trop implicite.

 

 

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