#source – REFLEX https://sites.uclouvain.be/reflex Le 1er blog pour mieux communiquer à l'université Thu, 17 Oct 2013 14:50:56 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.2 De quoi t’as l’air ? #2 Euh… un peu naïf, peut-être ? https://sites.uclouvain.be/reflex/de-quoi-tas-lair-2/ https://sites.uclouvain.be/reflex/de-quoi-tas-lair-2/#respond Mon, 15 Sep 2014 08:21:24 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?p=30663 #tautologie
#tournure confuse
#détails inutiles
#registre
#posture
#terme imprécis
#contenu non pertinent
#ordre illogique
#source
#collocation

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J’aime pas le subjonctif (et je cite comme je peux) https://sites.uclouvain.be/reflex/j-aime-pas-le-subjonctif/ https://sites.uclouvain.be/reflex/j-aime-pas-le-subjonctif/#respond Thu, 17 Oct 2013 14:15:59 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?p=37873 Lire la suite ]]>  (dans la série : « t’es pas tout seul / la presse est avec toi »)

Ryanair

« Ryanair veut augmenter le prix des bagages
jusqu’à ce que ‘plus personne n’en prend’ »

Tel était le titre d’un article publié sur le site du magazine Trends Tendances, le 31 juillet dernier.

Un petit coup d’œil du côté du Soir nous permet de découvrir un article très proche de celui de Trends Tendance mais où le journaliste écrit, dans le chapeau : « Le patron de la compagnie aérienne irlandaise à bas coûts Ryanair, Michael O’Leary, veut augmenter le prix des bagages placés en soute jusqu’à ce que ‘plus personne n’en prenne‘. »
On comprend ainsi que les deux journalistes se sont probablement contentés de reprendre une dépêche de l’agence Belga (en la modifiant à peine) mais que celui du Soir a été plus attentif à la correction grammaticale de la traduction des propos de O’Leary.

La formulation de Trends Tendance a de quoi nous laisser perplexes, sans doute, mais elle nous permet surtout, en moins de dix mots, d’apprendre :

1. que les journalistes, pas plus que nous, ne sont à l’abri d’erreurs dans l’emploi des temps et modes verbaux (voir #temps/modes) : normalement, avec la conjonction jusqu’à ce que (qui introduit une action potentielle et pas encore réalisée), le subjonctif est de rigueur puisqu’il permet justement de marquer le caractère hypothétique ou potentiel de l’action exprimée par le verbe.

2. que les journalistes n’hésitent pas à mettre entre guillemets des propos qu’ils rapportent de façon un peu approximative (propos non vérifiés, mal traduits, résumés…) ; cela leur permet de faire plus court et plus clair, et de répondre ainsi aux exigences du genre journalistique.

Mais attention, ce n’est pas un exemple à suivre dans un travail universitaire : si on cite un texte, on ne le modifie pas, quitte à introduire la mention [sic] s’il contient une erreur (comme c’était le cas ici : sans doute s’agit-il d’une erreur de traduction ; on sait que le subjonctif n’existe pas en anglais) et que l’on veut préciser qu’elle est bien issue du texte original (et non produite par celui qui le cite). Et si l’on fournit une traduction de citation, justement, on le mentionne explicitement, tout en ajoutant de préférence le texte original en note, de manière à ce que le lecteur puisse effectivement avoir accès au texte source (voir #source).

(and last but not least…)

3. que le patron de Rynair est un vrai patron, un visionnaire qui ne manque jamais d’imagination, surtout lorsqu’il s’agit d’augmenter ses marges bénéficiaires…

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LFLTR 1550 – Les stéréotypes, le comique et l’ironie https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1550-les-stereotypes-le-comique-et-lironie/ https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1550-les-stereotypes-le-comique-et-lironie/#respond Tue, 09 Jul 2013 16:39:17 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=27153 Lire la suite ]]> (travail d’étudiant)

[tab: texte brut]

Vivre sans idées reçues, sans lieux communs, sans stéréotypes ; écrire sans clichés n’est pas possible de nos jours et ne l’a jamais été.  Qu’ils soient bons ou mauvais, ou même les deux, les stéréotypes nous mènent la vie dure depuis bien longtemps.  D’aucuns disent qu’ils sont bons mais qu’il faut éviter d’en faire mauvais usage, d’autres soutiennent qu’ils sont mauvais et qu’il faudrait alors en faire bon usage. Souvent assimilés à une banalité, une répétition de faits déjà ancrés dans les esprits, les stéréotypes ont aussi une connotation péjorative. L’ironie, elle aussi, est dans les mœurs depuis bien longtemps. Cette forme de comique connaît elle aussi ses détracteurs et n’est pas toujours appréciée à sa juste valeur. Cette moquerie simple, mais parfois destructrice, se sert même quelquefois de clichés pour justifier son caractère drôle. Nous essayerons ci-dessous de voir quels liens unissent et séparent ces deux idées, tout d’abord en définissant au mieux chacune d’elles puis en mettant en exergue leurs ressemblances.

(…)

Le comique « fin » n’est pas nécessairement meilleur que le comique « grossier ». La plus grande différence est que le comique « fin » est basé uniquement sur le littéraire tandis que dans le comique « grossier » interviennent des traits extra-littéraires (comme le comique du geste, comique de grimaces, etc.).

(…)

L’ironie est en somme une discipline placée sous l’idée « d’une main de fer dans un gant de velours ». Elle devient comique quand elle implique un paradoxe et quand le locuteur montre un certain détachement par rapport à ses dires. Il y a toujours une moquerie dans l’ironie, une fausse candeur ; mais cela peut parfois être très destructeur. L’ironie est très subjective et personnelle, elle est faite de sous-entendus mais elle doit être partagée sinon elle reste fade. Pour que l’ironie soit de l’humour, il faut qu’il y ait plusieurs parties en présence et plusieurs qui le comprennent.

[tab: correction]

Vivre sans idées reçues, sans lieux communs, sans stéréotypes#phrase incomplèteLe problème d'incomplétude vient du problème de #typographie : l'utilisation d'une virgule éviterait l'impression que la phrase n'est pas terminée ; écrire sans clichés n’est pas possible#posture #argumentationIl manque ici une modalisation : il s'agit d'une affirmation dont on ne connaît pas la source ni la portée. Il s'agit d'une affirmation présentée comme une vérité universelle... de nos jours#postureL'expression 'de nos jours' participe à l'impression moralisatrice et généralisante qui se dégage de cette phrase. et ne l’a jamais été#postureL'utilisation du 'jamais' renforce encore le côté généralisant du propos..  Qu’ils soient bons ou mauvais#terme incorrectOn ne peut pas parler de 'bons' ou 'mauvais' stéréotypes. Par contre, un stéréotype peut effectivement être 'positif' ou 'négatif'., ou même les deux, les stéréotypes nous #postureLa présence du 'nous', incluant l'auteur et son lectorat, ne convient pas à l'attitude neutre et distanciée que l'on attend dans ce type de travail. Voir la proposition de reformulation dans l'info-bulle suivantemènent la vie dure#registreIl s'agit d'une expression relativement familière. Sa présence est en lien avec le problème général de #posture. R Le phénomène des stéréotypes a toujours été complexe et difficile à approcher (par exemple) depuis bien longtemps#posture #registre #terme imprécisL'expression 'bien longtemps' est à la fois généralisante, peu précise et familière..  D’aucuns#sourceQui sont ces 'd'aucuns' ? disent qu’ils#cohésionMême si l'on peut deviner que ce 'ils' se rapporte aux stéréotypes, ce dernier renvoie, d'un point de vue syntaxique, à 'd'aucuns'. Ceci rend la phrase peu claire. R disent que ces stéréotypes... sont bons mais qu’il faut éviter d’en faire mauvais usage#contenu non pertinent #info manquanteQue signifierait 'faire mauvais usage d'un bon stéréotype' ?d’autres#sourceQui sont ces 'autres' ? soutiennent qu’ils sont mauvais et qu’il faudrait alors en faire bon usage#contenu non pertinent #info manquanteQue signifierait 'faire bon usage d'un mauvais stéréotype' ?. Souvent assimilés à#terme incorrectUn stéréotype n'est pas 'assimilé à une banalité'. Il serait plus correct de dire que les stéréotypes sont souvent R construits à partir de banalités etc. une#morphème gramm #ortho grammIl serait plus correct d'utiliser le pluriel R des banalités banalité, une#ponctuation #morphème grammSi l'objectif du scripteur est de définir la banalité comme une 'répétition de faits...', il serait plus clair de mettre ce propos entre parenthèses. S'il s'agit d'ajouter un élément, il conviendrait alors d'écrire R (ou) à une répétition de faits... répétition de faits déjà ancrés dans les esprits, les stéréotypes ont aussi#argumentationL'utilisation de 'aussi' sous-entend que ce qui précède n'est pas péjoratif. Or le rapport entre les différentes connotations du terme 'stéréotype' n'est pas clair... une connotation péjorative. L’ironie#ponctuation #connecteurUn nouveau concept est amené sans que l'on ait d'indice de balisage pour ménager la transition. Il s'agirait de créer un nouveau paragraphe et d'utiliser un connecteur plus explicite. R L'ironie, quant à elle, ..., elle aussi, est dans les mœurs#terme imprécis #registreR est une pratique répandue depuis bien longtemps#terme imprécis #registrecf. info-bulle plus haut. Cette forme de comique connaît elle aussi ses détracteurs et n’est pas toujours appréciée à sa juste valeur#postureIl y a ici un jugement personnel derrière l'expression 'à sa juste valeur' (le scripteur semble critiquer les détracteurs de l'ironie qui sous-estimeraient sa valeur).Cette#cohésionA quoi renvoie le 'cette' ? A l'ironie, qui serait alors définie comme une 'moquerie simple' ? moquerie simple#collocationQu'entend-on par 'moquerie simple' ? S'agit-il d'une définition de l'ironie ?, mais parfois destructrice#terme incorrect #postureIl s'agit d'un terme très fortement connoté, emphatique. , se sert même#posturePourquoi utiliser le modalisateur 'même' ? Pour renforcer l'emphase ? Dans quel but ? quelquefois de clichés pour justifier#terme incorrect #posture #contenu non pertinentIl est erroné de dire que la moquerie (une attitude, un phénomène) chercherait à 'justifier' quelque chose. En supposant que l'on serait d'accord sur le fond, on pourrait reformuler comme ceci : R Le caractère comique de cette moquerie réside parfois dans le recours aux clichés son caractère drôle#terme imprécis #collocationL'association 'caractère drôle' ne fonctionne pas comme une collocation 'standard' faisant sens. R son caractère comiqueNous essayerons ci-dessous#ponctuationLe scripteur semble conclure cette introduction. Sans doute un passage à la ligne permettrait-il de mieux comprendre la transition. de voir quels liens unissent et séparent#collocationOn ne peut pas dire que des 'liens séparent' deux choses. R et les éléments qui distinguent ces deux idées#cohésion #terme imprécisOn est un peu perdu : s'agit-il bien de comparer stéréotypes et ironie ? Le terme 'idées' n'est pas suffisamment précis non plus. R ces deux ressorts comiques, tout d’abord en définissant au mieux chacune d’elles puis en mettant en exergue leurs ressemblances#info manquanteLe début de la phrase évoque ce qui pourrait 'séparer' les deux notions ; or la phrase se termine en évoquant uniquement les ressemblances..

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Le comique « fin » n’est pas nécessairement meilleur que le comique « grossier ». La plus grande différence est que le comique « fin » est basé uniquement sur le littéraire tandis que dans le comique « grossier » interviennent des traits extra-littéraires (comme le comique du geste, comique de grimaces, etc.).

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L’ironie est en somme une discipline placée sous l’idée « d’une main de fer dans un gant de velours ». Elle devient comique quand elle implique un paradoxe et quand le locuteur montre un certain détachement par rapport à ses dires. Il y a toujours une moquerie dans l’ironie, une fausse candeur ; mais cela peut parfois être très destructeur. L’ironie est très subjective et personnelle, elle est faite de sous-entendus mais elle doit être partagée sinon elle reste fade. Pour que l’ironie soit de l’humour, il faut qu’il y ait plusieurs parties en présence et plusieurs qui le comprennent.

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LFLTR 1550 – Les descriptions dans les romans réalistes (2) https://sites.uclouvain.be/reflex/analyses-completes/lfltr-1550_les-descriptions-dans-les-romans-realistes_2/ Thu, 02 May 2013 07:12:06 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=15423 Lire la suite ]]> Selon l’extrait de D. Kunz Westerhoff ci-dessous, quelles sont les fonctions attribuées aux descriptions dans le réalisme et particulièrement dans les romans ? Dans quelle mesure ces fonctions correspondent-elles aux notions d’effet de réel et d’illusion référentielle décrites par Barthes ? Explicitez votre réponse (taille maximum de la réponse : 1 page)

« (…) la littérature du XIXe siècle ne fait pas des événements historiques un simple arrière-plan, un décor de l’action fictionnelle. Elle les place au cœur des intrigues et interroge, à partir de la représentation des personnages, des rapports politiques et sociaux. Dans le roman, genre par excellence du réalisme, une forme s’impose plus particulièrement et prend un essor extraordinaire au XIXe s. : la description. Alors qu’elle avait un rôle secondaire, ornemental ou didactique, sous l’Ancien Régime, la description moderne devient le mode majeur de présentation du réel. Toutefois, il s’agit de différencier et d’historiciser diverses stratégies réalistes.
Chez Balzac, le réalisme vise à expliquer le monde social et à parvenir à un savoir total. Une dialectique s’instaure dès lors entre le particulier et le général. Les personnages, individus singuliers, ne sont décrits qu’à partir de leurs coordonnées spatio-temporelles, avec un grand luxe de détails concrets. Cependant, la description revêt une fonction symbolique : les personnages sont typifiés, les choses servent d’indice d’une catégorie de personnalités, d’une classe sociale, d’un milieu. Le narrateur balzacien accumule des éléments contradictoires, parce qu’il ne vise pas une vérité référentielle, mais une vraisemblance fondée sur des stéréotypes culturels et sur des causalités sociales. Dans ce monde fictionnel saturé de sens, tout fait signe. L’induction et la déduction sont également sollicitées pour saisir la globalité du contexte social : tout comme le scientifique peut reconstituer un squelette entier à partir d’un fragment, le romancier peut englober souverainement la réalité humaine à partir d’un détail significatif. Cette fonction d’indice attribuée aux objets jouera un rôle central dans l’apparition du genre policier, qui naît au milieu du XIXe siècle.
À l’inverse de ce réalisme « objectif », Stendhal met en œuvre un réalisme subjectif, qui se construit à partir des perceptions partielles des personnages. Ce n’est pas une totalité du savoir qui est visée, mais un idéal individuel largement héroïsé, fondé sur une vérité du sujet et de ses affects. Toute vérité objective échappe aux protagonistes, qui ne perçoivent les événements que de leur point de vue, naïf et limité, selon des focalisations narratives que le critique Georges Blin a nommées « restrictions de champ ». Dans La Chartreuse de Parme, la bataille de Waterloo n’est appréhendée que par les états perceptifs, hétérogènes et décousus, du héros : toutefois, l’immédiateté des sensations, l’absence d’unité logique et temporelle, la déliaison des actions narratives disent quelque chose de la chute de l’empire napoléonien, bien que ce ne soit pas sur le mode d’un savoir explicatif. Ainsi, une conception éminemment moderne du réel se met en place, fondée sur le hasard, l’accident, le fait particulier. Les fractures de l’Histoire rompent l’idéalisme d’un savoir objectif et universel. En lieu et place d’une omniscience narrative, c’est une conscience passive des sensations qui s’impose, où le réel se présente dans les défaillances du sens. (…) »

D. Kunz Westerhoff, « Histoire littéraire des XIXe – XXIe siècles », cours sur « L’effet de réel » du 16 mars 2007, Université de Lausanne, résumé disponible en ligne : http://www.unil.ch/fra/page43149.html

 

[tab: copie brute]

 

 

Sous l’Ancien Régime, la description avait un rôle secondaire mais depuis le XIXe s. elle est placée au cœur des intrigues. Dans le roman, la description s’impose, elle devient le « mode majeur de présentation du réel »

Chez Balzac (réalisme « objectif »), les personnages sont décrits avec beaucoup de traits mais la description a une fonction symbolique : typifier les personnages. Il y a une accumulation d’éléments contradictoires car il ne recherche pas une vérité mais une vraisemblance. L’induction et la déduction sont importantes pour comprendre le contexte.

 

 

Dans le réalisme « subjectif », cela se construit à partir des perceptions partielles. Peu de descriptions, pas beaucoup de mode explicatif mais justement, le réel se « présente dans les défaillances du sens ».

Pour Barthes, les descriptions sont à la base des connotations insignifiantes d’un point de vue structural mais il se rend compte qu’elles contribuent à l’illusion référentielle, elles mettent en évidence la vraisemblance du récit. L’illusion référentielle c’est un référent sans signifié et donc le signe devient « je suis réel » ce qui donne lieu à l’effet de réel.  Tout cela pour poser les base de la vraisemblance du récit.

L’effet du réel peut aussi se retrouver dans un manque de descriptions car cela laisse place à l’imagination, le lecteur comble les manques en mettant en place un « réel fictif ».

Ces deux sortes de réalisme correspondent aux idées de Barthes.

 

 

[tab: correction]

Sous l’Ancien Régime, la description avait un rôle secondaire mais depuis le XIXe s. elle est placée au cœur des intrigues. Dans le roman, la description s’impose, elle devient le ‘mode majeur de présentation du réel’.#sourceil n’est pas précisé que ce 'cadre théorique' est proposé par Kunz Westerhoff R 'D'après D. Kunz Westerhoff...'Chez Balzac (réalisme ‘objectif’), les personnages sont décrits avec beaucoup de traits#terme imprécis #registreL’expression complète est trop généralisante. De plus, 'beaucoup de' relève d'un registre moins soutenu que 'de nombreux', par exemple. R 'par le biais de nombreux traits, comme...' mais#connecteurLe 'mais' indique normalement une opposition alors qu'ici, les deux idées s’enchaînent simplement. L’idée d’opposition présente dans l’extrait de texte fourni et concrétisée par l’utilisation d’un 'cependant' renvoie à l’apparente contradiction entre la profusion de détails concrets et leur utilisation pour créer des types, des catégories symboliques. R 'et' la description a une fonction symbolique : typifier les personnages. Il y a#terme imprécis #connecteurCela manque de précision et il manque un connecteur ou un terme de reprise pour comprendre la logique qui fait passer le scripteur d’une idée à l’autre. R 'Ces éléments de description, accumulés, sont parfois contradictoires, car…' une accumulation d’éléments contradictoires car il ne recherche pas une vérité mais une vraisemblance. L’induction#connecteurRien n'indique comment l'on passe, dans le raisonnement, de l'idée précédente à cette nouvelle idée, ni le rapport que ces deux éléments d'information entretiennent. R 'De plus, l’induction et la déduction sont importantes… ' et la déduction sont importantes pour comprendre le contexte.

Dans le réalisme ‘subjectif’#info manquanteIl s'agit d'un autre type de réalisme, opposé au premier (celui de Balzac) ; il conviendrait de préciser qui sont ses représentants. R 'Dans le réalisme subjectif à la Stendhal, cela…'cela#cohésionL’élément auquel renvoie le 'cela' n’est pas clair : la compréhension du contexte ? la typification des personnages ? se construit à partir des perceptions partielles. Peu de descriptions, pas beaucoup de mode explicatif mais justement, le réel se ‘présente dans les défaillances du sens’.

Pour Barthes, les descriptions sont à la base#terme incorrectBelgicisme. R 'au point de départ' ou 'initialement' des connotations#terme incorrectBarthes évoque la description objective de détails ; on est donc bien dans la dénotation et non dans la connotation. insignifiantes d’un point de vue structural#terme imprécis #info manquanteQue veut-on dire par 'point de vue structural' ? mais il se rend compte qu’elles contribuent à l’illusion référentielle, elles#connecteurIl manque une connexion pour comprendre le rapport entre les différentes parties de cette (longue) phrase. R 'parce qu’elles...' mettent en évidence#terme incorrect #collocationR 'elles donnent au récit une vraisemblance' la vraisemblance du récit. L’illusion référentielle#ponctuationR 'L’illusion référentielle, c’est un référent…' c’est un référent sans signifié#contenu non pertinentCe n’est pas ainsi que l’on peut définir l’illusion référentielle. De plus, le scripteur n’explique pas ce qu’il entendrait par 'référent sans signifié'. et donc#connecteurLe rapport de sens proposé n'est pas pertinent. On ne comprend pas le lien de conséquence entre ce qui précède et ce qui suit. le signe devient ‘je suis réel’#syntaxe incongrue #info manquanteIl est pratiquement impossible de faire sens. ce qui donne lieu à l’effet de réel#tautologieOn ne fait que répéter ce qui a déjà été dit, sans expliquer..  Tout cela pour poser#phrase incomplèteIl n'y a ni sujet, ni verbe principal. les base de la vraisemblance du récit.

L’effet du réel peut aussi se retrouver dans un manque de descriptions car cela laisse place à l’imagination, le lecteur comble les manques en mettant en place un ‘réel fictif’.

Ces deux sortes de réalisme correspondent aux idées de Barthes#info manquanteRaisonnement implicite, manque de précision..

 

 

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#source https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/source/ Thu, 28 Feb 2013 17:24:11 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4023 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

source_illu

Très souvent, on rencontre des productions où le scripteur énonce une vérité, un principe, un concept… sans préciser qui est l’auteur de ce propos. On ne peut donc pas distinguer les éléments de contenu repris et ceux qui relèveraient du raisonnement du scripteur, voire de son avis personnel.

Dans d’autres cas, le scripteur utilise des expressions (souvent des tournures impersonnelles) qui, même si elles permettent de penser qu’il n’est pas lui-même l’auteur du propos, restent trop générales et n’indiquent donc pas la source précisément (par exemple : « on », « certains auteurs », « il apparaît souvent que… », etc.).

Autre erreur fréquente : une source est bien mentionnée au début, mais au fur et à mesure du propos, d’autres éléments de contenu, issus d’autres sources, sont ajoutés sans pourtant que l’on évoque ces nouvelles sources.

NB
Quand une source est mentionnée mais qu’elle est erronée, on parlera plutôt de #contenu non pertinent, comme dans l’exemple ci-dessus, quand un commentateur attribue le vers à Monet [*money] au lieu de Verlaine (d’ailleurs, dans notre exemple, c’est bien parce que le scripteur initial n’a pas cité sa source qu’au moins un de ses lecteurs a mal attribué l’extrait !). Ce cas de figure est finalement proportionnellement plutôt rare .
Quand le problème porte sur les règles en vigueur pour citer correctement une source et/ou mentionner des références bibliographiques, on se dirigera vers la fiche #référencement.

Pourtant, plusieurs façons de mentionner la source sont envisageables :

  • « selon X, … » ou « d’après Y, … »
  • « X relève que… », « Y précise que… »,  « Z affirme par contre que… » *
  • « Les travaux de X apportent un argument supplémentaire… »,  « L’oeuvre de Y montre que… »
  • (citer la source entre parenthèses)
  • (citer la source en note de bas de page)

* Exemples d’autres verbes d’énonciation
mentionner, évoquer, dire, rapporter, indiquer, émettre l’hypothèse, envisager, souligner, soutenir, déclarer, prétendre, garantir, reconnaître, stipuler, signaler, révéler…
REM : ces verbes ne sont pas interchangeables (cf. le paragraphe ATTENTION ci-dessous) !

Toute la problématique de la citation des sources renvoie évidemment à celle du plagiat.

Voir aussi l’onglet « +++ »

ATTENTION !
En plus de citer/mentionner ses sources, il est essentiel d’être fidèle à leur posture et à leur degré de prise en charge de leur propos. En d’autres termes, si un auteur nuance son propos ou la portée de son propos (en utilisant tel verbe d’énonciation plutôt que tel autre, par exemple, ou encore en recourant à des modalisateurs >> voir à ce sujet la fiche #posture), il incombe au scripteur qui reprend ce propos de rendre cette nuance, d’une manière ou d’une autre.
Plus concrètement encore : si un auteur mentionne dans un article qu’il est « possible que X soit la cause de Y », il est erroné d’écrire, par exemple, « Cet auteur voit en X la cause de Y ».

Sources (photos sous licence Creative Commons) : Zéros SociauxMonet, La pluie

 

[tab:En pratique]

spot LFLTR 1550 – Les descriptions dans les romans réalistes (2)

Sous l’Ancien Régime, la description avait un rôle secondaire mais depuis le XIXe s. elle est placée au cœur des intrigues. Dans le roman, la description s’impose, elle devient le « mode majeur de présentation du réel »#source pas claireIl n'est pas précisé que ce 'cadre théorique' est proposé par Kunz Westerfhoff R 'Selon K. Westerhoff...'

 

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

 

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
incomplet, négligent – vite content
ambigu – imprécis, naïf – candide
non conforme

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 11f – Source trop vague / Source non mentionnée

Fiche 11c – Citation mal intégrée / mal utilisée

Fiche 11d – Citation incomplète / inexacte / mal comprise

CCDMD

Comment savoir si on doit répondre de façon neutre, se baser sur un auteur ou donner son opinion ?

www

300 verbes pour introduire une citation (grosso modo : 300 synonymes du verbe « dire »)

Connaître la position de l’UCL au sujet du plagiat (une problématique sur laquelle il est essentiel de s’arrêter !)

Tester sa propre attitude face à cette question

Trouver des informations sur les bonnes pratiques à mettre en place (Université de Montréal)

Droits des images

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Peut-on identifier facilement, pour chaque élément de contenu important, qui en est l’auteur ?
  • Les différents propos développés relèvent-ils tous de la même source / théorie, du même auteur ?
  • Peut-on faire facilement la différence entre mon propre raisonnement/avis, mes illustrations personnelles et les éléments théoriques ou les exemples « extérieurs » ?
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