Auteur(s) : Ourania MOLYVIATI-TOPTSI (Demokriteio Univ. of Thrace, Komotini, Grèce)
Titre : Narrative Sequence and Closure in Aeneid, XII, 931-952
Revue : L’Antiquité Classique
Volume : 69
Date : 2000
Pages : 165-177


Résumé :
La présente publication cherche à démontrer que le narrateur omniscient de l’Énéide justifie la mort de Turnus au niveau à la fois humain et divin. D’abord, il lui fait perdre sa crédibilité par la description du conflit et de l’inconséquence entre ses paroles (XII, 931-938) et ses sentiments (XII, 952), entre ses actes (XII, 941-944) et ses paroles (XII, 931-938). Ensuite, il présente l’acte d’Énée comme un châtiment juste en faisant du balteus de Pallas un monument (monumentum) du passé et un symbole (insigne) de la nature perfide et ennemie de Turnus envers les Troyens. Enfin, la mort de Turnus est représentée en tant qu’acte providentiel de restriction, semblable à l’emprisonnement des vents dans le livre I, 52-63, décidé par Jupiter dans le but d’assurer la stabilité du nouvel ordre social qu’Énée est destiné à établir en Italie.